Brèves de Tlemcen: Le civisme des habitants de la rue «les frères Bouafia»

Brèves de Tlemcen: Le civisme des habitants de la rue «les frères Bouafia»

Les habitants et riverains de la rue «les frères Bouafia» au faubourg Bel-Air ont réagi vivement à la «privatisation» d’une servitude publique (trottoir), par l’un des voisins. Dans une lettre adressée au wali de Tlemcen et au président de l’APC, ils dénoncent ce citoyen «irresponsable» qui prive les piétons d’un espace public qui leur est réservé. Les enfants de l’école Bel-Air seront exposés à des risques d’accidents. Selon les pétitionnaires, un passant, mal-voyant, a failli se casser une jambe en empruntant la plateforme érigée sur le trottoir. Aux pouvoirs concernés de régler ce problème.

Poulet : campagne de boycott en vue

Le poulet à 450 DA au marché couvert, c’est du jamais vu ! Et ce, à quelques jours de l’Aïd el-Adha. Il semble qu’une campagne de boycott va être lancée au niveau de la wilaya de Tlemcen. Pour en savoir plus, nous avons contacté un spécialiste de la volaille, qui nous confirme une fois de plus les problèmes que connaissent certains éleveurs, lors des grandes chaleurs : les conditions d’élevage ne sont pas respectées et, dans la plupart des cas, provoquent des pertes énormes, la plupart des éleveurs ignorent certaines règles du métier.

«On devrait interdire la consommation du poulet en Algérie pendant un moment pour redéfinir de nouvelles bases à cette activité», nous dira notre interlocuteur.

La pomme de terre aussi…

Il y a à peine quelques jours, la pomme de terre était en abondance sur tous les étals et le prix de l’honorable tubercule était plutôt à la portée de toutes les bourses (de 40 DA à

45 DA/kg). Depuis une semaine les prix se sont envolés pour grimper jusqu’a 80 DA le kg. L’explication donnée par les spéculateurs ne tient pas la route, ils mettent cela sur le compte des vacanciers, gros consommateurs de frites en cette saison.

La réalité est ailleurs, beaucoup d’intermédiaires sont intervenus pour mettre cette surproduction dans les chambres froides.

M. Zenasni