Brexit: Les sept prochains jours seront « cruciaux »

Brexit: Les sept prochains jours seront « cruciaux »

La Première ministre britannique reste déterminée à faire passer son projet d’accord sur le Brexit malgré une série de démissions de ministres et une «rébellion» au sein de son parti.

La Première ministre britannique Theresa May, qui s’apprête à retourner cette semaine à Bruxelles afin de discuter de la «relation future» entre son pays et l’Union européenne, a déclaré que les sept prochains jours allaient être «cruciaux» pour ces négociations. Après une «semaine difficile», de son propre aveu, avec plusieurs défections au sein de son gouvernement en raison de désaccords sur le compromis trouvé (projet d’accord sur le brexit), Theresa May a déclaré à la chaîne de télévision Sky news, que les sept prochains jours allaient être «cruciaux». «Il y a en effet plus de négociations en cours et rien n’est convenu tant que tout n’est pas convenu» a-t-elle dit.

Après avoir décroché un projet d’accord sur le Brexit, annoncé mercredi soir, la cheffe du gouvernement britannique va retourner à Bruxelles ou elle rencontrera le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. La Première ministre britannique reste déterminée à faire passer son projet d’accord sur le Brexit malgré une série de démissions de ministres et une «rébellion» au sein de son parti.»Je crois, avec chaque fibre de mon être, que le chemin que j’ai suivi est le meilleur pour mon pays». Ce sont là des propos de Mme May devant la presse avant d’assurer quelle agit dans «l’intérêt national».

Elle parlait à l’issue d’une journée où elle avait défendu farouchement son projet d’accord de divorce avec l’Union européenne, faisant planer la menace d’un retour en arrière sur le Brexit si elle n’obtenait pas de soutien. Jeudi, Theresa May a affronté pendant trois heures des députés vent debout contre l’accord, tentant de les convaincre de soutenir le texte de près de 600 pages qui avait provoqué plus tôt la démission de quatre membres de son gouvernement, dont son ministre en charge du Brexit, Dominic Raab. «Le choix est clair: nous pouvons choisir de partir sans accord, risquer qu’il n’y ait pas de Brexit du tout, ou choisir de nous unir et soutenir le meilleur accord que nous pouvions négocier, cet accord», a prévenu Mme May. Des députés de divers bords lui ont déclaré qu’il n’y avait aucune chance que le plan ait leur approbation, mais Mme May a rejeté les appels à la démission qui lui étaient adressés.