Lors de sa récente rencontre avec la presse nationale, le président Tebboune a mis en garde contre les pratiques bureaucratiques qui règnent dans l’administration algérienne.
Malheureusement, la mentalité bureaucratique ne se sévit pas que dans le territoire national. Le virus contamine aussi les administrations algériennes établies à l’étranger. Pour nous en rendre compte, écoutons le récit des mésaventures d’un de nos compatriotes avec le consulat d’Algérie au Canada.
« Achète-moi un billet, j’irais à ta place »
Il s’agit du créateur algérien, propriétaire du compte Instagram Islem Funny. Sur ce compte, il partage plein de conseils sur la vie au Canada pour les expatriés : émigration, études, travail, etc.
Mais contrairement à son habitude, hier, le 10 août 2022, Islem a pris la caméra de son smartphone pour pousser un coup de gueule. Il a en effet enregistré un réel dans lequel il dénonce les pratiques bureaucratiques de certains employés du consulat d’Algérie à Montréal.
Le jeune expatrié raconte qu’étant parti au consulat demander un acte de naissance en langue arabe, l’agent administratif lui explique que le retrait de ce document exige qu’il se rende en Algérie. Islem lui dit alors qu’il en a besoin pour un dossier au Canada. Et que lui répond l’agent ? « Sinon achète-moi un billet, j’irais à ta place ».
« Revenez demain ! »
Une autre fois, Islem va au consulat pour régulariser sa situation vis-à-vis du service national. L’employée l’informe que pour bénéficier de la carte militaire, il faudrait posséder le statut d’étudiant. Quand lslem l’informe qu’il a fini ses études et qu’il travaille, l’employée lui répond simplement : « Je ne peux rien faire pour toi, reviens demain ».
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Le jeune algérien poursuit le récit de ses péripéties avec les employés du consulat d’Algérie à Montréal. La troisième concerne le cas de sa mère malade qui vit avec lui et qu’il prend en charge. Lorsqu’il explique à l’agent administratif qu’il possède des papiers qui prouvent la véracité de sa situation, celle-ci lui répond sur un ton « méchant » qu’ils n’ont en rien à faire !
Pour conclure sa vidéo, Islem Funny, précise que son but n’est pas de dénigrer l’Algérie, « c’est mon pays et je l’aime à mourir », lance-t-il, — mais de dénoncer les pratiques bureaucratiques des préposés aux guichets. Il rappelle avec tristesse que ces dernières entravent ces démarches pour rentrer dans son pays qu’il n’a pas revu depuis six ans.
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