Pour le compte de la deuxième journée des qualifications pour au mondial 2022, l’équipe nationale n’a pas pu garder l’élan de la première performance menée 8 à 0 contre le Djibouti. Lors de la rencontre d’hier mardi face au Burkina Faso, les hommes de Djamel Belmadi n’ont pu qu’arracher un nul (1-1).
À l’issue de la rencontre Algérie – Burkina Faso, le sélectionneur national Djamel Belmadi a livré son analyse concernant la performance de ses joueurs et surtout, l’épineuse question de l’arbitrage qui reste, selon lui, un point noir dans le Football africain.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse à la fin de chaque rencontre d’envergure, Belmadi est d’emblée revenu sur les principaux points de la rencontre d’hier. « Si on veut rentrer dans l’aspect de l’évolution du match je pense que c’était une première mi-temps assez accomplie et à sens unique, où justement on aurait dû, peut-être, tuer le match », a-t-il affirmé.
Selon lui, son équipe a eu des situations d’un 2-0 ou 3-0, « chose qu’on n’a pas faite ». Pour ce qui est des raisons ayant mené à cette situation, il explique que cela « dû à plusieurs raisons notamment de la maladresse ».
« On s’est lancé dans une deuxième mi-temps comme le frein à la main »
Continuant dans son analyse, le sélectionneur national aborde la seconde partie du jeu. « … Puis on s’est lancé dans une deuxième mi-temps comme le frein à la main, avec 15 à 20 minutes de temps faibles. Un temps où on s’est montré assez fébrile. Et c’est là où le Burkina Faso a compris et avait l’envie d’aller marquer. On leur a donné cette possibilité ».
« Le Football est ainsi fait : des temps forts et des temps faibles. Donc quand on a du temps fort, il faut être tueurs et quand on a du temps faible, il faut être solide. On a manqué un petit peu de cette solidité. Et c’est cette solidité qui, jusqu’à présent, nous a permis d’obtenir les résultats que l’on connaît », a-t-il encore analysé.
Le coach a ensuite souligné que « sur les 15 – 20 dernières minutes on s’est retrouvé avec de nouveaux, à avoir le contrôle du jeu et à avoir quelques situations notamment celles d’une contrattaque ou d’une transition ». À titre d’exemple, il cite l’occasion où « Baghdad Bounedjah a pu se retrouver face à face avec le gardien », avant d’arriver à la conclusion que « sur les dernières passes on a manqué de précision et de qualité technique, assez bizarrement d’ailleurs ! ».
« On sait qu’on sera toujours dans la difficulté par rapport à ses arbitres »
Revenant encore une fois sur l’épineuse question de l’arbitrage qui, il faut le noter, a privé la sélection nationale d’un pénalty mérité à la 78e minute du jeu, Djamel Belmadi a déclaré : « Pour ça, on sait qu’on sera toujours dans la difficulté par rapport à ses arbitres », tout en rappelant qu’il l’avait « plusieurs fois répété et ce n’est pas de la paranoïa, d’autant que toutes les dernières rencontres nous le prouvent ».
« On a une pression constante de ses arbitres qui passent leur temps à venir dans le vestiaire, à nous mettre la pression pour rien, venir énerver tout le monde avec des futilités du genre »vos chaussettes ou chaussures sont mal mises » … », a encore martelé le sélectionneur national.
Pour ce qui est du pénalty que l’arbitre botswanais Joshua Bondo n’a pas sifflé, le coach a estimé que « quand il y a question de penalty aussi évident, on doit avoir le courage et l’honnêteté de siffler ce que doit être sifflé. Il y avait aussi un tacle au début du match… ».
« On sait tout ça, mais on n’y peut malheureusement rien, si ce n’est juste le dire. Dans ce sens-là, c’est toujours l’Afrique qui est perdante », a-t-il déploré avant d’ajouter que « c’est un gros chantier de la CAF s’ils veulent vraiment travailler là-dessus et s’ils veulent vraiment faire que le football africain soit respecté ».