Employée depuis 22 ans dans le cadre social, à l’école primaire d’Oumadhen, à Beni Zmenzer, où elle percevait un salaire de 3 000 DA, qui a été porté à 5 000 DA, une mère de famille, L. Sadia, a lancé, hier, un appel de détresse aux autorités afin de pouvoir au moins subvenir aux besoins les plus élémentaires de ses enfants. Cette mère de six enfants, et épouse d’un homme au chômage, dit à présent espérer être régularisée dans son travail pour au moins bénéficier d’une couverture sociale. Le cas de cette femme est, à juste titre, illustratif de la précarité de l’emploi social qui se compte par milliers en Kabylie et qui ne sert, à vrai dire, qu’à maquiller les chiffres du chômage.

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