Cafouillage dans l’éducation

Cafouillage dans l’éducation

Alors que le ministre en personne annonçait, il y a quelques jours, que les examens de fin d’année du primaire, du moyen et du secondaire auront lieu du 11 au 13 mai, des établissements ont été sommés de reporter ces derniers au 23 mai.

Les dates d’examen du primaire, du moyen et du secondaire ont été reportées au 23 mai pour certains établissements scolaires. A Bab El-Oued, certains établissements ont été instruits par l’académie de reporter les examens prévus aujourd’hui, au 23 de ce mois.

Des sources affirment que certains établissements scolaires situés pourtant près de l’Académie d’Alger n’ont pas été informés de la date du report. Donc, les dates des 11 et 13 mai sont maintenues, y compris pour les établissements situés à l’est d’Alger (El-Harrach, Hussein Dey, El-Makaria…).

Pourtant, c’est le ministre en personne qui annonçait il y a quelques jours que les examens auront lieu du 11 au 13 mai.

De telles décisions à la fois impromptues et inopportunes vont perturber grandement les enseignants et les élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Les enseignants, eux, regrettent ce report des dates d’examen, estimant que la nouvelle date est inappropriée puisque cela perturbera la fin de l’année scolaire avec un rythme effréné de corrections et de remplissage de fiches de synthèses dans un délai record. Rappelons que le ministre avait exigé des chefs d’établissement et des enseignants une évaluation de l’année scolaire à partir du 26 de ce mois.

Les responsables des établissements et les enseignants auront-ils le temps d’évaluer leurs élèves en pleine phase de correction des épreuves ? Si cette date était maintenue par la tutelle sans arguments percutants, c’est le moral des enseignants et des élèves qui va en prendre un coup.

Les élèves, qui ont eu une année scolaire à la fois chargée et perturbée, espèrent souffler après les compositions. Un temps qui leur profitera certainement en attendant les épreuves du Bac pour ce qui est du cycle secondaire et le BEF pour le cycle moyen.

Ce cafouillage n’aidera aucunement les chefs d’établissements scolaires et les enseignants à maintenir une année scolaire correcte. Une année qui a déjà connu une grève prolongée qu’il a fallu rattraper grâce au sacrifice des enseignants.

F. Abdelghani