«Beaucoup d’enseignants ont organisé les examens selon l’ancien modèle, alors qu’une note ministérielle les oblige à appliquer le nouveau modèle qui vise à alléger les sujets», a fait savoir, Ahmed Khaled, président de l’Association nationale des parents d’élèves (Anpe). En effet, dans des mesures arrêtées pour la prochaine session du Baccalauréat, qui aura lieu entre le 11 et le 15 juin, l’accent a été mis sur l’allègement du contenu des sujets des épreuves pour être en adéquation avec le temps imparti à chaque matière.
Et pour faire adapter cette nouvelle mesure aux futurs candidats, le ministère de l’Education nationale a, via une note datant du 12 novembre dernier, instruit les directions de l’éducation de respecter la note qui consiste a adapter le contenu des sujets et les questions lors des examens trimestriels, aux modifications aux épreuves de Baccalauréat.
Cela n’a pas été appliqué par certains enseignants.
L’Association des parents d’élèves qui fait part de cette situation, n’a pas tardé à réagir en exhortant le ministère à dépêcher des commissions d’inspection au niveau des établissements du secondaire pour remettre les choses à l’ordre. «Il faut s’enquérir de cette situation et instruire ces enseignants de se conformer à la règle», suggère M.
Khaled, avant d’insister sur l’importance d’habituer les futurs bacheliers au nouveau modèle. Pour appuyer ses dires, il avance l’exemple de la filière des mathématiques où il sera question de raccourcir l’équation accouplée de trois autres exercices. «La variété des sujets et leur raccourcissement aident non seulement à dissiper la pression sur le candidat mais aussi à «cartonner», a-t-il soutenu. En plus de l’allègement du contenu, la prochaine session du Bac sera marquée par l’introduction de nouvelles mesures, notamment la réduction du nombre de matières à deux par jour au lieu de trois, et l’entame des examens à 9h au lieu de 8h.
Karima Adjemout