Une journée particulière ce jeudi dernier à l’école primaire des Frères Abid à Hydra, Alger.
Les élèves ont suivi un cours « spécial » en présence d’une équipe cynophile de la protection civile. Ils ont également vécu un tremblement de terre virtuel à travers le simulateur de séisme dans le cadre d’un cours pédagogique de sensibilisation contre les risques majeurs dans le milieu scolaire, organisée par la Direction générale de la protection civile (DGPC) et le ministère de l’Education nationale, en application de la convention signée par le département de Nouria Benghebrit et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales relative à la prévention contre les risques majeurs dans le milieu scolaire.
Les élèves de 16 classes de cette école primaire, de la section préparatoire à la classe de la 5e année, ont suivi les recommandations des sapeurs-pompiers sur la conduite à tenir lors d’un séisme, notamment comment se réfugier sous la table et sur les endroits à éviter.
L’exercice qui a attiré le plus l’attention des élèves est la présentation de la brigade cynophile l’Unité nationale d’instruction et d’intervention. Les enfants ont découvert les autres missions des « chiens-pompiers » qui ne se limitent pas au gardiennage mais aussi au sauvetage et secours des rescapés des catastrophes et à la recherche des cadavres sous les décombres. Des élèves se sont portés volontaires aussi pour le test du séisme à l’intérieur du simulateur. Si certains ont pu résister, d’autres, par contre, ont éclaté en sanglots.
Cette action a été saluée par le personnel pédagogique et les parents d’élèves, vu qu’elle vise la vulgarisation de la culture de la prévention et permet à l’enfant une certaine autoprotection. Le sous-directeur des statistiques et de l’information auprès de la DGPC, le colonel Farouk Achour, qui a supervisé cette campagne, a affirmé qu’il s’agit du premier cours pédagogique dans le cadre de l’application du plan d’action de prévention pour l’année 2016.
Cette opération sera généralisée à tous les établissements scolaires à travers le territoire national. « Il s’agit de préparer l’enfant à comment se comporter lors d’un séisme dans le cadre d’une communication de proximité. L’enfant est plus réceptif et véhicule mieux le message », a-t-il souligné.
