ALGÉRIE – Les camps de vacances qu’organisaient les services des œuvres sociales dans les établissements scolaires constituaient, naguère, la solution idéale pour les enseignants, et l’ensemble des membres de la famille de l’éducation, qui désiraient s’offrir un séjour au bord de la mère à un prix abordable.
Cependant, pour cet été 2023, il leur faudra chercher d’autres solutions, car le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a décidé, selon le journal Echorouk, d’interdire la transformation des établissements scolaires (primaires, collèges et lycées) en centres de vacances.
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Ainsi, les services du ministère de l’Intérieur ont adressé des instructions aux walis de la République les exhortant à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’on exploite les établissements scolaires des trois paliers d’enseignement en tant que camps de vacances durant cette saison estivale.
Les raisons d’une interdiction
La principale raison invoquée est l’impact de cette solution sur le bon déroulement des préparatifs afin d’assurer la disponibilité des différentes structures pédagogiques pour recevoir les élèves à la prochaine rentrée scolaire 2023/2024.
Toutefois, avant de mettre en œuvre toute mesure visant à empêcher l’exploitation des écoles à des fins non pédagogiques, le ministère de l’Intérieur a demandé aux walis de consulter les directeurs de l’éducation et de coordonner l’action avec eux, étant donné que les collèges et lycées sont sous leur tutelle.
Par ailleurs, cette interdiction tient à plusieurs considérations dont la plus importante est que le ministère de l’Éducation entend exploiter, pendant les vacances d’été, l’essentiel de ses moyens pédagogiques dans la formation des enseignants intégrés par le décret présidentiel du 11 décembre 2022. Il s’agit du deuxième stage de formation et il aura lieu du 1er juillet au 3 août.
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En outre, la même source ajoute que les walis de la République devront également coordonner leur action avec les P/APC avant de prendre des mesures, puisque ces derniers ont la tutelle de toutes les écoles primaires du territoire national, et qui sont au nombre de 25 000.