Campus France a dévoilé ses chiffres annuels, jeudi dernier. L’agence de promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur en France, a indiqué que les Algériens sont à la tête des demandeurs de visas d’études pour la France.
31 269 demandes de visa d’études ont été enregistrées par campus France en Algérie. Avec ce chiffre, dévoilé jeudi dernier par cette agence de promotion de l’enseignement supérieur en France, l’Algérie se classe première en ce qui concerne le nombre des demandes de visas d’études pour la France.
L’Algérie se classe avant le Sénégal, qui s’est accaparé la deuxième place, avec 25 731 demandes, et avant le Maroc, qui s’est classé troisième, et qui a enregistré 25 818 demande de visas d’études vers la France, selon les chiffres annuels publiés par l’Agence Campus France, et rapportés par le journal économique Français, Les Échos.
Selon la même Agence, la France a tiré de la crise sanitaire « un avantage comparatif ». Cependant, et malgré que l’hexagone a continué, pendant la crise sanitaire, à accueillir des étudiants étrangers quand d’autres pays se sont fermés, le pays se classe toutefois en sixième place mondiale, derrière l’Allemagne et la Russie, dans le classement Unesco basé sur les données d’avant crise.
Une baisse de 25 %
La France, avec des restrictions en 2020 concernant les visas d’études qui ne dépassaient pas les 25 %, « est l’un des seuls pays au monde à avoir continué à attirer les étudiants étrangers », selon Béatrice Khaiat, directrice de Campus France. En France donc, seulement un étudiant sur quatre ne pouvait plus se rendre, pendant la crise sanitaire, dans l’établissement où il était inscrit dans l’Hexagone.
Selon Béatrice Khaiat, la France se caractérise par un climat politique favorable aux visas étudiants, et cela, en comparaison avec d’autres pays qui ont enregistré une baisse beaucoup plus importante dans le nombre des visas d’études accordés aux étudiants étrangers (-43% aux États-Unis), (-63% en Australie).
Cependant, Béatrice khaiat souligne également que la France, en ce qui concerne les visas d’études, avance à un rythme inférieur à la moyenne mondiale. Selon elle cette baisse serait liée à la nouvelle politique du ministère de l’Enseignement supérieur. La directrice de Campus France explique que même si des pays comme l’Allemagne ont reporté la venue des étudiants étrangers, ils ont toutefois investis dans le l’enseignement à distance.
Concernant le continent Africain, Béatrice Khaiat affirme que ce dernier représente « le point fort de la France ». Elle précise que parmi les 370 000 étudiants étrangers accueillis par la France entre 2019 et 2020, 23 % sont d’Afrique subsaharienne.