Ce dimanche 29 janvier, le stade d’Oyem a reçu le troisième quart de finale de la compétition. La RD Congo affrontait le Ghana dans une enceinte loin d’être remplie. Les Back Stars ont finalement réussi à l’emporter et à se qualifier pour les demi-finales en battant les Léopards sur le score de 2-1.
Les Léopards et les Black Stars se sont souvent rencontrés lors de la Coupe d’Afrique des nations, mais trois dates attirent notre attention. La dernière confrontation a eu lieu le 20 janvier 2013 en Afrique du Sud, lors d’un match comptant pour la première journée du groupe B, où les deux équipes se sont quittées sur un nul 2-2. L’unique quart de finale s’est disputé le 28 janvier 1996 en Afrique du Sud, le Ghana l’emportant sur le score de 1-0. Et finalement la seule finale s’est déroulée le 21 janvier 1968 en Ethiopie, les Congolais s’imposant 1-0. Des duels toujours équilibrés et le match de ce dimanche n’a pas failli à la règle.
Les Léopards sortent leurs griffes
A cause d’une gêne au niveau de la cuisse, le capitaine des Léopards Youssouf Mulumbu ne figure pas dans le onze de départ. Pour le remplacer, c’est Dieumerci Mbokani qui va prendre le brassard. Il va d’ailleurs montrer la voie, en étant à deux doigts de marquer. A la 7e minute, l’attaquant de Hull City, lancé en profondeur, efface le gardien, mais frappe mollement pied gauche. Le ballon s’écrase sur le poteau des cages gardées par Razak Brimah.
Les Congolais ne relâchent pas la pression. Ils dominent mais n’arrivent pas à concrétiser leurs offensives. A la 26e minute, Dieumerci Mbokani, à nouveau, reçoit le ballon à l’entrée de la surface de réparation, fait une louche par-dessus un défenseur ghanéen, puis temporise, et donne en retrait à Junior Kabananga qui frappe au dessus. Les occasions sont pour les Léopards, mais le score reste toujours bloqué sans but.
On dit souvent que, jamais deux sans trois, c’est encore une fois le cas. A la 40e minute, l’intenable Dieumerci Mbokani prend le ballon à l’entrée de la surface et frappe cette fois pied droit. Le gardien des Black Stars, Razak Brimah, se couche sans trop de difficultés sur la balle qui lui est arrivée dessus. L’homme de cette première période a été le capitaine de la RD Congo, mais il n’aura pas réussi à ouvrir la marque.
Les Black Stars se rebiffent
La deuxième période part sur les chapeaux de roues pour le Ghana. Les Black Stars ne veulent plus subir la domination des Congolais. Dès la 46e minute, André Ayew frappe pied gauche à l’entrée de la surface. La course du ballon est stoppée par le gardien de la RD Congo, Matampi Ley. Il doit à nouveau s’illustrer cinq minutes plus tard, lorsque Mubarak Wakaso tire un coup franc directement aux cages. Le gardien congolais réussit une nouvelle fois à repousser le danger, mais les Ghanéens sortent enfin de leur apathie.
Leurs efforts vont payer à la 63e minute. Le ballon est récupéré dans la moitié de terrain des Congolais par Mubarak Wakaso qui lance en profondeur Jordan Ayew. L’attaquant d’Aston Villa efface deux défenseurs et frappe fort pied droit, sans aucune chance pour le gardien. Pour répondre à un coup de canon, rien de tel qu’un autre tir surpuissant. A 25 mètres du but, Paul-José Mpoku adresse une frappe tendue qui va se loger le long du poteau gauche du but gardé par Razak Brimah.
On se dirige tout droit vers les prolongations jusqu’à une erreur de la défense congolaise. A la 77e minute, Lomalisa Mutambala commet une faute incontestable sur l’attaquant ghanéen, Christian Atsu. André Ayew, le capitaine des Black Stars, se charge de transformer le penalty. Une réalisation qui anéantit les espoirs de victoire des Léopards, qui n’ont pas réussi à réagir comme lors du premier but encaissé.
Le Ghana s’impose finalement sur le score de 2-1 face à la RD Congo. Les Congolais sortent par la petite porte, eux qui avaient fini à la première place du groupe C avec sept points, devant le Maroc, le Togo et surtout la Côte d’Ivoire, tenante du titre. Quant aux Black Stars, ils vont rencontrer le Cameroun le 2 février prochain à Franceville pour la deuxième demi-finale de la compétition.