Après avoir trébuché devant la Sierra Leone, la sélection algérienne fera face après-demain, le 16 janvier 2022, à la Guinée équatoriale. Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, après avoir été confronté à une grosse déception lors du premier match, ne compte pas refaire le même scénario lors de la prochaine rencontre.
Il s’agit du match de tous les dangers, les Verts n’ont pas le droit à l’erreur, au risque de se voir éjectés dès le premier tour d’une compétition dont ils sont les détenteurs du titre de champions. C’est essentiellement à cause de cette pression qui pèse sur lui que l’entraîneur compte sans doute apporter certains changements au jeu, face à la Guinée équatoriale.
Pour le moment, c’est un véritable blackout que Belmadi a instauré autour des préparations au match. Le sélectionneur, qui a effectué la séance d’entraînement du jeudi en nocturne, a également confirmé sa décision en menant les séances de ce vendredi, prévues à partir de 18 h, loin des journalistes, mais aussi des supporters venus encourager leurs stars.
Un onze remanié ?
Dimanche, à 20 h, face à la Guinée équatoriale, les coéquipiers de Mahrez doivent rappeler qu’ils sont les champions, au stade de Japoma à Douala face à une Guinée qui commence à saliver après le nul arraché par la Sierra Leone. C’est pour cela, Djamel Belmadi, qui a clairement assumé la responsabilité du résultat du premier match, compte coute que coute, rectifier son tir.
Si personne ne connait encore le onze avec lequel le coach compte affronter le « Nzalang Nacional », tous s’accordent à dire que Bennacer sera de la partie. La star du Milan AC, a purgé, dimanche dernier, sa suspension d’un match. Belmadi devrait aussi faire jouer Ramiz Zerrouki. Une tache des plus vitales sera probablement accordée à la jeune star algérienne, en l’occurrence celle du ratissage des balles et de la relance du jeu.
Ces deux choix qui paraissent s’imposer à Belmadi vont sans doute le forcer à se passer des services de deux joueurs ayant disputé la rencontre face à la Sierra Leone. Il s’agit de Haris Belkebla et Yacine Brahimi.