C’est toujours le flou total concernant la période du déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. En hiver ou en été 2025 ? En hiver 2026 ? Personne ne le sait pour le moment et le moins que l’on puisse dire, la confusion est totale.
On connait le pays hôte de la CAN-2025 depuis neuf mois déjà. Comme tout le monde le sait, elle se déroulera au Maroc. Mais jusqu’au moment où nous mettons sous presse, on ne sait pas quand elle se tiendra.
Hier, le secrétaire général de la FAF, le Congolais Verone Mosengo-Omba, a ouvert l’éventualité de décaler la CAN en hiver 2026. « Nous pourrions jouer la CAN après la Coupe du monde des clubs, mais est-ce que ce serait dans l’intérêt des joueurs, qui ont joué toute la saison, d’aller en Amérique pour revenir participer immédiatement à la CAN ensuite ? », a-t-il révélé, dans une déclaration accordée au média BBC.
Mais la Confédération africaine de football a réagi dans la foulée. En effet, elle a démenti le report de la 35e édition de la compétition continentale. Elle assure que « toutes les informations concernant un éventuel report de la CAN 2025 sont fausses”. L’instance dirigée par Patrice Motsepe précise par ailleurs que son comité exécutif se réunira pour délibérer et prendre les décisions concernant les dates de la CAN 2025 ».
La CAF veut-elle éviter le fiasco ?
Si le suspense sur la période du déroulement de la CAN-2025 plane toujours, c’est principalement parce que l’été de 2025 coïncide avec le lancement de la première édition de la Coupe du Monde des Clubs. Un prestigieux tournoi qui se tiendra aux États-Unis, du 15 juin au 13 juillet 2025.
Et comme le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, insiste pour programmer le tournoi en été 2025, cela a mis la CAF dans une situation embarrassante. Son démenti sonne plus comme une tentative désespérée de sauver les apparences. Autrement dit, l’Instance africaine veut garder la main sur l’annonce et faire mine que c’est elle qui est encore maîtresse de ses décisions.
Aussi, la CAF semble avoir fait de son mieux pour éviter un éventuel fiasco. Selon des indiscrétions, le pays voisin tarde à achever les travaux des différentes infrastructures pour abriter le grand évènement continental.
Mais ce qu’il faut savoir, est que le dernier mot revient à la FIFA. D’ailleurs, et lors de sa dernière sortie médiatique, en marge du 74ᵉ congrès de la FIFA à Bangkok, Patrice Motsepe a affirmé que c’est à l’Instance internationale d’en décider. Affaire à suivre…