L’assasinat de Meriem Boundaoui, une jeune fille d’origine algérienne avait secoué les Algériens. Les faits se sont déroulés il y a un an, mais de nouveaux éléments viennent s’ajouter à l’enquête.
Il y a une semaine, soit le lundi 27 juin 2022 le tueur a été arrêté par les services de police de Montréal. L’individu de 26 ans connu sous le nom de Salim Touaibi, est passé en comparution immédiate, et a été auditionné pour le meurtre.
De nouveaux éléments ont été révélés : cinq suspects ont été appréhendés par la police de Montréal dont le passager du véhicule et le tireur. Selon Sophie Roy la directrice par intérim du Service de police de la Ville de Montréal ( SPVM ), intervenue dans le cadre d’une conférence de presse “les responsables qui étaient directement impliqués dans ce meurtre ont été appréhendés”.
Le complice est quant à lui âgé de 27 ans et était à bord du même véhicule que Salim Touaibi au moment du meurtre de la jeune Meriem. En plus des deux principaux concernés, les trois autres suspects sont arrêtés pour d’autres chefs d’accusations comme : profération de menaces, voies de fait avec lésions et trafic de stupéfiants.
Néanmoins, malgré les recherches et les fouilles menées par les agents du SPVM, l’arme du crime n’a toujours pas encore été retrouvée.
Safia, la sœur de la victime témoigne
Interrogée par le quotidien québécois “La presse”, la soeur de la victime évoque un “soulagement” pour l’ensemble de la famille. Safia évoque le ressenti de la famille partagée entre joie et tristesse, elle affirme : “On est choqués, mais en même temps, c’est de la joie aussi. C’est un soulagement en fait, c’est une lumière pour nous et pour l’âme de ma sœur”.
La mort de la jeune fille de 15 ans, avait laissé sa famille dans le chagrin mais surtout dans l’attente de réponses pendant 16 mois.
Pour rappel, Meriem a été tuée le dimanche 7 février 2021 lors d’une rixe dans le quartier Saint-Léonard, à Montréal. Elle avait été assassinée d’une balle en pleine tête pendant qu’elle se trouvait à bord d’un véhicule stationné. Au fil de l’enquête les autorités ont pu confirmer que Meriem n’était pas visée par cette attaque, et n’a été touchée que parce qu’elle se trouvait là au mauvais moment.