Nombreux sont les Algériens qui choisissent le Canada pour y immigrer et construire une nouvelle ville. Réputé d’être un pays d’immigration, le Canada multiplie les programmes et les initiatives pour attirer de la main d’œuvre étrangère.
Étudiants, travailleurs temporaires ou de simples touristes, certains de ces Algériens décident de rester dans le pays après avoir mis les pieds sur le sol canadien. Poussés par cette envie, ils tentent tous les moyens leur permettant de décrocher un job dans ce pays.
Le marché parallèle de préposés aux bénéficiaires au Québec
Cependant, au Québec, n’importe qui peut ouvrir une école privée, surtout concernant les métiers des préposés aux bénéficiaires. Du bouche-à-oreille ou sur les réseaux sociaux, des Algériens entendent parler d’un métier très demandé au Québec, notamment celui des préposés aux bénéficiaires, et tombent dans le piège de ces écoles privées.
Une enquête menée par Radio-Canada, montre à quel point ces écoles partent très loin dans ce business très juteux qui cible généralement les nouveaux arrivants, les demandeurs d’asiles et étudiants étrangers. En contrepartie d’une somme d’argent qui peut atteindre de centaines de dollars, des écoles non reconnues fournissent des formations express et promettent la possibilité d’obtenir un emploi grâce à ces faux diplômes.
Par ailleurs, l’enquête démontre que l’inscription à ces écoles ne nécessite aucun permis de travail ni d’études et ces établissements ne mentionnent pas le fait que ces diplômes n’ont aucune valeur et ne sont pas reconnus par le ministère de l’Éducation canadien.
Si ces écoles se penchent vers le métier des préposées aux bénéficiaires, c’est notamment en raison de la pénurie de main d’œuvre et le refus des Québécois d’occuper de tels postes et de s’occuper des ainés, la seule solution et donc d’embaucher des étrangers.
D’ailleurs, depuis 2010, la Fédération des préposés aux bénéficiaires dénonçait l’existence de formations douteuses qui ont causé un nombre incalculable d’accidents qui risquent de mettre en danger la vie d’autrui. Rien qu’en 2022, 40% des RPA, inspectés au Québec, ont fait l’objet d’un avis de non-conformité de formation de leurs préposés.
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