Environ 44% des entreprises au Canada font face aujourd’hui à l’obstacle du manque de la main d’œuvre. En effet, malgré son recours à l’immigration, le Canada peine, toujours, à recruter. Et à combler les besoins de ses établissements dans plusieurs secteurs d’activités.
Parmi ces derniers, on cite bien évidemment le secteur de santé. Face au vieillissement de la population canadienne, ce pays éprouve des difficultés pour adapter le nombre de médecins aux besoins de cette dernière. De leur côté, plusieurs médecins étrangers, dont des Algériens, choisissent le Canada pour y construire une carrière.
Malheureusement, ces spécialistes de la santé, après avoir mis les pieds au Canada, rencontrent quelques problèmes au niveau des programmes de l’immigration de ce pays, dont ceux liés à la résidence permanente.
Un accès plus facile à la résidence permanente pour les médecins étrangers au Canada
Au moment où les provinces cherchent à attirer davantage de médecins étrangers, le ministre de l’immigration canadien, en l’occurrence Sean Fraser, a fait une importante annonce. En effet, suite une rencontre avec les médecins de l’hôpital d’Aberdeen, le ministre de l’immigration canadien a fait part de quelques modifications qui toucheront, principalement, le système de l’immigration. Et ce afin de permettre un accès plus facile à la résidence permanente aux médecins étrangers.
Il faut savoir que les médecins étrangers au Canada sont considérés comme des travailleurs autonomes. Une qualification qui les empêche de répondre, favorablement, aux critères d’admissibilité des programmes de résidence permanente.
Selon l’annonce de Sean Fraser, l’IRCC exempte de toutes les exigences actuelles les médecins étrangers travaillant dans le cadre du modèle « à l’acte » du secteur de la santé public au pays. Un tel changement va permettre à ces spécialités de la santé de disposer d’un accès facilité aux différents programmes de résidence permanente, rappelle l’IRCC par le biais d’un communiqué, rendu public le 23 septembre dernier, sur son site officiel.
Ce nouveau changement s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par l’IRCC afin de remédier à la pénurie de main d’œuvre au Canada. En effet, cette dernière prévoit d’améliorer de plus en plus son système d’immigration. Et ce, de manière à permettre aux travailleurs étrangers, qui ont rejoint le Canada, d’y rester et y travailler.