Face à la pénurie du personnel, le Canada s’est engagé dans plusieurs initiatives pour tenter de réduire ce besoin en main d’œuvre qualifiées. En effet, plusieurs projets ont été annoncés, dans ce sens, par le département de l’Immigration canadienne, en faveur des travailleurs étrangers.
Au Québec, le nombre des étudiants étrangers désireux de rester dans le pays est en chute libre. Par ailleurs, pour changer cette donne, le gouvernement de Legault envisage de revoir ses programmes d’immigrations pour garder des immigrants francophones.
Le Québec veut revoir ses programmes d’immigration
Selon la presse canadienne, le Québec s’apprête à ravoir ses programmes d’immigration et faire marche arrière pour attirer davantage de ressortissants étrangers. Parmi ces derniers, le Programme de l’expérience québécoise, qui a été lancé en 2020.
En effet, le gouvernement québécois compte alléger les conditions d’accès à ce programme d’immigration dédié pour les diplômés étrangers francophones. Les enjeux de cet allègement ont été déjà évoqués par Christine Frechette. Notamment, lors d’une récente tournée auprès des acteurs communautaires et du domaine de l’enseignement.
Pour rappel, le programme de l’expérience québécoise a été déjà revu en 2018. Considéré par une voie facile et rapide pour l’immigration des travailleurs et les étudiants étrangers, ce programme a subi une réforme en intégrant un nouveau critère d’accès, l’expérience professionnelle.
Actuellement, les ressortissants étrangers francophones intéressés par ce programme doivent justifier entre 12 à 18 mois d’expériences professionnels dans des domaines ciblés. Cependant, face à une pénurie de main d’œuvre accrue, le Québec souhaite maintenant alléger ces critères d’accès au PEQ. Dans le même sillage, la ministre de l’immigration a précédemment confirmé que les diplômés étrangers francophones sont une véritable richesse pour le Québec.
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