Le cancer du col de l’utérus concerne les cellules du col de l’utérus. Des examens gynécologiques réguliers, des tests de Papanicolaou et des rapports sexuels protégés sont les principales mesures à prendre pour prévenir ce type de cancer. En outre, la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie sont les principaux traitements du cancer du col de l’utérus.
Le cancer du col de l’utérus commence à la surface de l’organe. Il survient lorsque les cellules du col de l’utérus commencent à se transformer en cellules précancéreuses. Toutes les cellules précancéreuses ne se transforment pas en cancer, mais il est essentiel de détecter ces cellules problématiques et de les traiter précocement.
Chaque année, environ 14 000 nouveaux de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués aux États-Unis. L’âge moyen des femmes au moment du diagnostic est de 50 ans. En outre, environ 4000 personnes meurent du cancer du col de l’utérus chaque année aux USA.
Quels sont les signes et symptômes les plus courants du cancer du col de l’utérus ?
Les premiers stades du cancer du col de l’utérus ne présentent généralement pas de symptômes. Ils sont donc difficiles à détecter. Les premiers signes du cancer du col de l’utérus peuvent mettre plusieurs années à se développer. La détection de cellules anormales lors des dépistages du cancer du col de l’utérus est le meilleur moyen de prévenir ce type de cancer.
Les signes et symptômes du cancer du col de l’utérus de stade 1 peuvent être les suivants :
- Pertes vaginales aqueuses ou sanglantes qui peuvent être abondantes et avoir une odeur nauséabonde.
- Saignements vaginaux après un rapport sexuel, entre les règles ou après la ménopause.
- Règles plus abondantes et qui durent plus longtemps que la normale.
Si le cancer s’est propagé aux tissus ou organes voisins, les symptômes peuvent être encore les suivants :
- Mictions difficiles ou douloureuses, avec parfois du sang dans les urines.
- Diarrhée, douleur ou saignement du rectum lors de la défécation.
- Fatigue, perte de poids et d’appétit.
- Un sentiment général de maladie.
- Maux de dos sourds ou gonflement des jambes.
- Douleur pelvienne/abdominale.
En cas de saignements anormaux, de pertes vaginales ou tout autre symptôme inexpliqué, il faut subir un examen gynécologique complet comprenant un test de Papanicolaou.
Quelles sont les causes du cancer du col de l’utérus ?
La plupart des cancers du col de l’utérus sont causés par le virus VPH (Papillomavirus humain), une infection sexuellement transmissible. Le VPH se propage par contact sexuel (anal, oral ou vaginal) et peut entraîner un cancer. La plupart des gens contractent le VPH à un moment ou à un autre de leur vie sans s’en rendre compte, car leur organisme combat l’infection. Cependant, si le corps ne combat pas l’infection, celle-ci peut transformer les cellules du col de l’utérus en cellules cancéreuses.
Il existe plus de 100 types de VPH et il a été démontré qu’une douzaine d’entre eux entraînaient un cancer. La détection précoce de ces types de VPH est essentielle pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Des examens réguliers peuvent aider à identifier les changements cellulaires avant qu’ils ne se transforment en cancer. Du reste, l’infection au Papillomavirus humain cause jusqu’à 90 % de tous les cancers du col de l’utérus.
Par ailleurs, la douleur liée au cancer du col de l’utérus peut être insignifiante dans les premiers stades de la maladie, si tant est qu’on ressente quelque chose. Au fur et à mesure que le cancer progresse et se propage aux tissus et organes voisins, on peut ressentir des douleurs dans le bassin ou avoir des difficultés à uriner. D’autres personnes se sentent généralement mal, fatiguées ou perdent l’appétit.
Le département d’oncologie gynécologique du Centre Médical Anadolu
Le département d’oncologie gynécologique du Centre Médical Anadolu s’occupe de traiter les patientes atteintes de tumeurs des organes génitaux (ovaires, col de l’utérus, etc.). Une évaluation préopératoire optimale et un protocole de soins individualisé constituent la pierre angulaire de l’approche thérapeutique de l’unité.
C’est ainsi que l’équipe médicale utilisent, selon les besoin de chaque patiente, différentes techniques d’imagerie, telles que l’échographie, l’IRM (imagerie par résonance magnétique), la TDM (tomodensitométrie), PET (tomographie par émission de positons) et la colposcopie (examen du col utérin et du vagin).
Après l’achèvement de l’étape de l’évaluation préopératoire, l’équipe médicale multidisciplinaire, qui comprend des radio-oncologues, des oncologues, des radiologues et des pathologistes, met au point un protocole de soins individualisé.
Outre cela, un traitement chirurgical dans lequel collabore tout un ensemble de départements (anesthésie, urologie, anatomopathologie, chirurgie générale, chirurgie thoracique) garantit au patient un résultat optimal.
Ce sont des chirurgiens expérimentés et formés dans les meilleurs centres d’oncologie gynécologique dans le monde qui se chargent d’accomplir les interventions.