L’Algérie accueillera le CHAN-2022 du 13 janvier au 4 février. Elle devra réussir le tournoi afin de booster sa candidature pour abriter la CAN-2025.
Comme tout le monde le sait, l’Algérie s’est officiellement portée candidate pour abriter la CAN-2025. La fédération algérienne de football a déposé le dossier de candidature le 16 décembre dernier, au siège de la CAF au Caire, en Egypte.
Outre l’Algérie, le Nigéria, conjointement avec le Bénin, la Zambie, le Maroc et enfin l’Afrique du Sud se sont également portés candidat pour accueillir la 35e édition de la CAN. Le moins que l’on puisse dire, est que notre pays aura de concurrents sérieux. Alors que le Maroc et l’Afrique du Sud ne sont pas à présenter, les autres pays candidats ont connu une évolution avérée en matière d’infrastructures.
Mais le grand avantage de l’Algérie, c’est de bien profiter d’une bonne organisation du CHAN-2022 afin de booster sa candidature. Autrement dit, réussir le tournoi continental lui permettra de gagner des points par rapport aux autres concurrents.
Quel est l’avantage de l’Algérie par rapport aux concurrents ?
Le secrétaire général de la Confédération africaine de football, Véron Mosengo-Omba, a débarqué en Algérie hier. Il visitera les différents sites qui abriteront le CHAN-2022, à quelques jours seulement du coup d’envoi de la compétition.
A son arrivée à Alger, il a accordé une déclaration aux médias algériens. A cet effet, il affirme que le CHAN-2022 pourrait constituer « un bon point » pour l’Algérie, en vue de sa candidature pour abriter la Coupe d’Afrique des nations CAN-2025.
« C’est le Comité exécutif qui décidera quel pays abritera la CAN-2025. Le CHAN pourrait constituer un bon point pour l’Algérie, d’autant que les infrastructures footballistiques et hôtelières sont de très haut niveau, c’est très bien. Au risque de me répéter, c’est le COMEX qui prendra sa décision finale sur la base de critères bien établis ». A-t-il déclaré.
Dans le dossier algérien, six stades ont été retenus. Il s’agit du stade de Baraki et Douéra (Alger), Miloud Hadefi (Oran), Mustapha Tchaker (Blida), Chahid Hamlaoui (Constantine) et enfin 19 mai 1956 (Annaba). Les deux stades de Tizi Ouzou et 5 juillet, quant à eux, se trouvent sur la liste des stades de réserve. Il y a aussi 32 stades d’entrainements sur lesquels les 24 sélections qui prendront part à la CAN répèteront leurs gammes.
Par ailleurs, le SG de la CAF a apprécié la décision des hautes autorités algériennes de dénommé le nouveau stade de Baraki « Nelson Mandela ». « La décision de l’Algérie de baptiser le stade de Baraki au nom de Nelson Mandela est une bonne marque de reconnaissance pour ce leader africain. L’Algérie a démontré son attachement à l’Afrique et sa solidarité avec les peuples africains ». A-t-il ajouté.