Pour tenter de mettre fin à la crise de main d’œuvre à laquelle font face plusieurs pays européens, quatre États de l’espace Schengen ont décidé d’assouplir leurs conditions d’octroi de la carte bleue européenne, pour attirer les travailleurs étrangers hautement qualifiés.
La carte Bleue européenne est l’équivalent de la Green Card américaine. Ce programme est conçu pour rendre l’Europe plus attrayante aux yeux des travailleurs étrangers hautement qualifiés, issus des pays non-membres de l’espace Schengen.
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Carte Bleue européenne : ces 4 pays ouvrent leurs portes aux travailleurs étrangers
Dans le but d’attirer davantage de personnes disposant de qualifications professionnelles, quatre pays européens ont décidé d’assouplir leurs conditions. Pour mémoire, ce document permet aux travailleurs étrangers de vivre et de travailler en Europe.
Bien que certains critères d’obtention de cette fameuse carte bleue soient fixés pour l’ensemble des pays Schengen, certains pays ont le droit de modifier quelques règles. C’est le cas de l’Italie, l’Estonie, la Grèce et la Slovaquie, qui depuis le début de l’année en cours ont allégé leurs politiques d’immigration.
Dans ce sillage, l’Italie a décidé de numériser les procédures de demande de ce document. Grâce à un nouveau système en ligne, les employeurs peuvent recruter des travailleurs des pays tiers, et les ressortissants étrangers, peuvent postuler pour les postes de leur choix. Par ailleurs, pour attirer les talents étrangers, le pays a fixé un seuil de salaire de 24 790 euros.
De son côté, la Slovaquie a décidé de prolonger la durée de validité de la carte bleue de cinq ans. En parallèle, le gouvernement de ce pays a baissé de 1.3 fois le salaire minimum requis pour obtenir ce document.
La Grèce et l’Estonie changent leurs critères
Par ailleurs, la Grèce a changé sa politique d’immigration permettant d’obtenir la carte bleue. Dans ce sillage, depuis le début du mois de juin dernier, le pays autorise, aux ressortissants étrangers entrant sur son territoire sans visa ou par un visa court séjour, de demander une carte bleue, pour leur faciliter l’accès au marché du travail.
De son côté, l’Estonie autorise désormais aux personnes ayant au moins cinq ans d’expérience pertinente de demander ce document. Et ce, sans avoir à fournir un diplôme universitaire. En plus de la facilité de changement d’employeur, les titulaires de la carte bleue peuvent rester au chômage plus longtemps sans perdre le droit de rester dans ce pays.
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