Carte bleue européenne : l’Italie annonce des facilitations

Carte bleue européenne : l’Italie annonce des facilitations

Face à la pénurie de main d’œuvre enregistrée dans plusieurs domaines d’activité, l’Italie a décidé, comme plusieurs pays européens, de faire appel à l’immigration, pour combler ce besoin en main d’œuvre qualifié, grâce à la simplification des procédures.

Pour faciliter l’accès des étrangers à l’emploi sur son territoire, le gouvernement italien a décidé de simplifier les procédures de la carte bleue européenne et de moderniser son système.

L’Italie modernise son système d’octroi de la carte bleue européenne

La carte bleue européenne, l’équivalent de la Green Card américaine, est conçue pou rendre l’Europe plus attractive aux yeux de la main d’œuvre hautement qualifiée, issus des pays non européens. Par ailleurs, ce système permet de créer un profil que les employeurs potentiels peuvent consulter.

Pour obtenir la carte bleue européenne, le demandeur est appelé à satisfaire trois conditions, à savoir : être un ressortissant d’un pays non membre de l’UE, diplômé de l’enseignement supérieur et enfin disposer d’un contrat de travail.

Dans ce sillage, le gouvernement italien a décidé de simplifier la procédure de demande de la carte bleue européenne. Et ce, dans le but d’accélérer le recrutement de la main d’œuvre étrangère hautement qualifiée. Notamment, en mettant à disposition des employeurs italiens un portail électronique pour faciliter le recrutement des travailleurs étrangers.

La carte bleue européenne facilite le recrutement de la main d’œuvre étrangère hautement qualifiée

Grâce un formulaire en ligne, les employeurs italiens pourront solliciter la main d’œuvre étrangère. Inversement, les travailleurs étrangers peuvent postuler pour l’une des demandes. Si le candidat réussit à décrocher le poste, il reçoit sa carte bleue européenne.

En Italie, en plus des critères précédemment cités, le candidat doit justifier de cinq ans d’expérience professionnelle dans l’un des domaines en tension. Mais aussi, posséder une qualification professionnelle avec au moins trois ans d’expérience.


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