D’après un communiqué officiel du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, une recrudescence des cas de tuberculose a été observée parmi les migrants subsahariens vivant illégalement sur le territoire algérien. Des cas suspects ont été identifiés au sein de l’établissement public de santé de proximité à El Arba. Cependant, certaines personnes atteintes ont refusé d’être transférées vers des centres hospitaliers pour suivre un traitement adéquat.
Le communiqué souligne également la présence de migrants subsahariens en situation irrégulière dans la région de « El Sayeh », localisée dans la vallée de Oued El Djemaa et à proximité des communes d’El Arba, Ouled Beslam et Bougara. Ces personnes vivent dans des abris de fortune en plastique, entourés de déchets ménagers et industriels, et s’adonnent à la mendicité et à des travaux non déclarés.
Face à cette situation préoccupante, les autorités compétentes sont appelées à agir en conséquence. Le Wali délégué est chargé d’informer le Wali et de lui fournir un rapport d’évaluation sur la situation. Le directeur de la santé a pour mission de renforcer la surveillance et l’alerte précoce, en collaboration avec les établissements du secteur de la santé et le Wali délégué.
Les mesures à prendre pour lutter contre la propagation de la tuberculose
Le directeur de la santé doit également veiller à la mise en place de toutes les mesures préventives nécessaires et assurer le suivi médical des personnes atteintes dans les établissements de santé concernés. En outre, le directeur de la protection civile doit se tenir prêt à intervenir en cas de besoin pour transférer les patients infectés vers des structures hospitalières adaptées.
Le communiqué souligne l’importance de contrôler les zones et les quartiers chaotiques où vivent les migrants subsahariens, tels que le quartier informel de Rambli et d’autres points à Mouzaïa, pour limiter la propagation de la maladie. Les autorités doivent également être vigilantes quant à l’utilisation des transports publics par ces personnes, notamment les trains de banlieue et les bus de transport de passagers, car cela peut favoriser la transmission de la tuberculose à d’autres individus.
Les comportements nuisibles de certains migrants, tels que la détérioration volontaire des sièges des trains de banlieue et les agressions envers les automobilistes lors de la mendicité forcée, nécessitent une réponse ferme de la part des autorités. Il est essentiel de prendre des mesures de répression contre les personnes impliquées dans de tels actes, afin de protéger la santé publique et garantir la sécurité des citoyens algériens.