Une catastrophe écologique d’ampleur a pris place sur les rives du fleuve Oued Sebaou, à Tizi Ouzou. Dans une scène horrifiante, des milliers de poissons d’eau douce se sont mis à flotter à la surface des eaux après avoir perdu la vie asphyxiés.
Face à cette situation, un expert en hydrologie a tenté d’attirer l’attention des pouvoirs publics en partageant des clichés pris sur place et en expliquant le phénomène sur sa page Facebook.
Poissons morts par milliers à Oued Sebaou (Tizi-Ouzou) : un expert explique la cause
Le 5 août dernier, une tragédie environnementale a frappé le fleuve Oued Sebaou dans la wilaya de Tizi Ouzou, laissant des milliers de poissons morts flotter à la surface des eaux stagnantes. Les images choquantes de cette hécatombe ont rapidement envahi les réseaux sociaux, attirant l’attention sur les conséquences néfastes de la présence d’une digue sur la rivière.
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Malek Abdesselam, docteur en hydrologie, a exposé l’ampleur de la catastrophe en partageant des photos désolantes sur sa page Facebook. Selon ses explications, la présence d’une digue sur l’Oued Sebaou a créé une situation critique où les poissons ont été piégés dans des eaux stagnantes, dépourvues d’oxygène. Privés de cet élément vital et confrontés à une eau salée contenant environ 25 g de sels par litre, principalement des chlorures de sodium, les poissons ont succombé à l’asphyxie.
Entre besoins en eau et préservation de la faune marine, les agriculteurs dépassés à Tizi-Ouzou
L’Oued Sebaou est un fleuve important en Algérie, drainant les versants nord du Djurdjura et de l’Akfadou. Il joue un rôle vital en soutenant l’agriculture dans la région, en fournissant de l’eau pour irriguer les terres situées le long de ses berges.
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Malek Abdeslam a précisé que les poissons morts étaient essentiellement des « carassins d’eau douce ». Ces créatures n’ont pas réussi à remonter le cours de la rivière en raison de la présence de la digue, située spécifiquement près de Ben Choud. Cette digue avait été initialement construite par les agriculteurs pour empêcher l’intrusion de l’eau de mer à l’intérieur des terres.
Un mouvement stratégique pour sauver leurs cultures, mais qui s’est répercuté négativement sur la faune marine alentours.