Pour son premier discoure autant que président de la république Abdelmadhid Tebboune , a dessiné les grandes lignes de ce que seront les cinq prochaines années sur le plan économique , sociale et politique nationale et internationale . Il se veut avant tout être le président de « la cohésion sociale » et du « renouveau » et des » réformes ». a tout les niveau (sociales, économiques , politique )
Réitérant son appel au hirak et à l’opposition d’aller vers ce qu’il appelle « le grand débat », Tebboune reste encore dans le mystère , puisque’un a aucun moment dans son discoure il a été question des mécanismes, qu’il mettra en place pour le bon déroulement de de ce dernier.
Fraîchement arrivé à la tête de l’État Abdelmadhid Tebboune, affirme son appartenance au courant dit (badissi-novembari) c’est a dire comme référence politique ( Ibn Badis et le premier novembre). et que chaque réforme menée, sera en adéquation avec les constantes du peuple algérien. Affirmant vouloir réduire les prérogatives du président de la République , Abdelmadhid Tebboune, promet une réforme de la constitution. il déclare que La nouvelle Constitution « réduira les prérogatives du président de la République, prémunira le pays contre toute autocratie, garantira la séparation des Pouvoirs, assurera leur équilibre, confortera la lutte contre la corruption et la liberté de manifester ». Ajoutant que le mandat présidentiel ne sera renouvelé qu’une seule fois. Et il insiste sur l’obligation de ne plus nommé le président « fakhamatouhou » (excellence) mais simplement » Monsieur » le président.Dans ce sillage, il se veut aussi le président qui garantira les libertés individuelles et collectives. Assurant en outre, que le changement c’est aussi « une presse libre dans le respect des lois de la république »
En ce qui concerne les relations internationales Tebboune reste fidèle à la ligne politique qu’entreprend l’Algérie depuis son indépendance. A savoir le refus de l’ingérence, et le soutien de tous les peuples en lutte pour leur indépendance territoriale. Ainsi il a assuré que « l’Algérie, qui refuse de s’immiscer dans les affaires intérieures des Etats, s’opposera avec force à toutes les tentatives d’ingérences étrangères quelles qu’elles soient », avant d’ajouter « que l’Algérie œuvrera à entretenir des relations d’amitié et de coopération avec tous les pays exceptés ceux avec lesquels l’Algérie n’a pas de relations diplomatiques pour des raisons objectives ». En ce qui concerne le Sahara Occidental, il souligne qu’il « relève d’une question de décolonisation qui est entre les mains des Nations Unies et de l’Union africaine » Avant de préciser que cette question « ne doit pas envenimer les relations avec les frères » insinuation au Maroc, ce qui peut être interprété comme un message fort, vers une normalisations des relation algero-marocaine.