Ce sera France-Allemagne !

Ce sera France-Allemagne !

La Nationalmannschaft a dû attendre la prolongation pour venir à bout d’une équipe d’Algérie décomplexée (2-1), ce lundi à Porto Alegre. Les Allemands défieront la France vendredi en quart de finale de la Coupe du monde

Le rêve des Fennecs aura donc duré jusqu’à la prolongation. Après avoir longtemps fait jeu égal avec l’Allemagne, l’Algérie a craqué après le temps réglementaire (0-0 à l’issue des 90 minutes). Sur un centre de l’incontournable Thomas Müller, Andre Schürrle, qui avait déjà brisé les ambitions du PSG en quart de finale de Ligue des champions avec Chelsea, a récidivé en huitième de finale de Coupe de monde. Mesut Ozil s’est chargé de saler la note en fin de prolongation (120e) avant que Djabou (121e) ne sauve l’honneur des Algériens.

2-1 pour la Nationalmannschaft, c’est une courte victoire mais elle suffit aux triples champions du monde pour accéder aux quarts de finale du Mondial brésilien. Et si un France-Algérie n’aurait pas manqué de saveur, le France-Allemagne qui se profile, vendredi au Maracana (18h), s’annonce lui aussi explosif.

M’Bolhi retarde l’échéance

Face à une formation germanique qui a longtemps manqué d’impact et d’imagination,  l’équipe de Vahid Halilhodzic, sans complexe, a longtemps cru à l’exploit à l’occasion du premier huitième de finale de son histoire. Mais si elle a chuté après que M’Bolhi, l’excellent gardien des Fennecs, ait repoussé les assauts allemands, elle n’aura pas à rougir de ce revers qui la fait grandir un peu plus sur l’échiquier mondial. « L’exploit de passer le 1ertour était déjà exceptionnel mais aller en prolongation face à l’Allemagne est beaucoup plus qu’un exploit, assure Ali Benarbia, membre de la Dream Team RMC Sport. La Fédération algérienne et ce groupe de joueurs vont en profiter. Ils vont continuer à travailler dans le même sens et non repartir de zéro comme après 2010. »

 Quant à la qualification de l’Allemagne, elle n’est pas non plus volée. Elle confirme que lors de ces huitièmes de finale, tous les favoris, qui sont aussi les premiers de leurs groupes, souffrent terriblement… mais passent. Ce sera évidemment une autre histoire face aux Bleus.