Qu’y a-t-il de plus pétrifiant et plus funeste pour un parent que de perdre son enfant ? Un sentiment que nul ne pourra décrire que celui qui a tâté le goût amer de la séparation. Un Français au nom de Cédric Shaurli est confronté depuis plusieurs années à cette situation.
Cinq ans après la disparition de sa fille, le trentenaire poursuit son combat pour retrouver son enfant. Il se livre alors à une bataille juridique acharnée contre son ex-femme accusée de « soustraction d’enfant » et condamnée à la prison ferme.
Un cauchemar qui n’en finit pas
Les faits remontent à décembre 2015 lors de vacances passées à Alger. Alors que le journaliste de 37 ans prenait sa douche, son ex-femme décide sur un coup de tête de prendre sa fille et de quitter le domicile. Une fuite qui débouchera sur un cauchemar sans fin pour ce père, rapporte le média français Ouest France.
Moins d’un mois après l’incident, la femme demande le divorce en Algérie. Son motif ? L’époux est un « mécréant » qui essaie de « détourner leur fille de l’Islam ». Une nouvelle qui tombe comme un couperet sur le père.
Mais comme pour chaque parent divorcé, le droit de visite lui est accordé. Il pourra alors voir sa fille quelques heures par semaines. Mais les choses ne se produisent pas comme l’avait imaginé ce père.
Lors de chaque visite, le français se voit confronté à des situations des plus désagréables. Il est donc Menacé et humilié par la famille de son ex-femme. De quoi transformer ses visites en un véritable cauchemar.
Disparition et plusieurs condamnations
En 2017, le père verra sa fille âgée alors d’un an et demi pour la dernière fois. Son ex-femme décide de déménager dans le Sahara lui communiquant une fausse adresse. Depuis, son ex-femme ne donne aucun signe de vie. Et le père ne verra plus jamais sa fille.
Le combat juridique commence alors pour le Français. Près de 200 actions en justice ont été menées depuis 2015 « pour faire valoir ses droits », mais en vain, selon la même source.
Suite à sa disparition, son ex-femme a été condamnée en 2018 à « 15 mois d’emprisonnement pour soustraction d’enfant ». Elle est également reconnue coupable, en Algérie « pour non-présentation d’enfant » et « faux et usage de faux par rapport à l’adresse communiquée au père ».
Par ailleurs, le père de la fillette âgée aujourd’hui de 6 ans, se dit convaincu que toutes ces démarches « ne mèneront à rien en raison de la grande « influence » de la famille de son ex-femme.
Mais Cédric garde tout de même espoir. Aujourd’hui, il accuse de but en blanc les autorités algériennes de ne pas avoir déployé les efforts et les moyens nécessaires pour retrouver sa fille et son ex-femme « recherchée par Interpol ».