Houari Boumédiène de son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba est né le 23 août 1932 à Guelma, et décédé le 27 décembre 1978 à Alger. Houari Boumédiène était un militaire promu colonel et un homme politique. Très jeune il est connu à travers les événements sanglants du 8 mai 1945 à Sétif et à Guelma, dont il précise plus tard : « Ce jour-là, j’ai vieilli prématurément. L’adolescent que j’étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu’il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là».
Houari Boumédiène a entreprit des études coraniques dans divers institut à savoir: l’institut Kettania de Constantine, puis l’institut Zitouna de Tunis ; et enfin l’institut al-Azhar du Caire.
En 1955 il retourne en Algérie où il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale, après l’indépendance il devient vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution.
En 1975 il accueille le premier sommet de l’OPEP par le biais duquel les membres du cartel ont pu définir une politique pétrolière concertée. Dans le sillage de cette même réunion, il parvient à sceller la paix entre l’Iran du Chah et l’Irak de Saddam Hussein. Sur le plan intérieur, il fit voter en 1976 une charte en vertu de laquelle il promulgue la constitution d’une Assemblée législative ainsi que la création du poste de président de la République, soumis au suffrage universel.
À partir de l’année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumédiène diminuent, souffrant d’une maladie du sang, il décède le 27 décembre 1978.
En son honneur l’aéroport d’Alger porte son nom : « Aéroport d’Alger Houari Boumédiène », ainsi que sa commune de naissance qui se situe à l’ouest de Guelma.