Comme déjà annoncé dans ces mêmes colonnes, la tendance à la FAF est plutôt pour la candidature de Mohamed Raouraoua pour un nouveau mandat à la tête de la structure footballistique nationale, à l’occasion de l’assemblée générale élective prévue pour mars prochain.
C’est du moins ce qui ressort des propos qu’a tenus Raouraoua lui-même devant les membres du bureau fédéral, lors de leur réunion de samedi passée. Selon un présent à ce conclave, l’homme fort du sport roi en Algérie en a profité pour notamment démentir les informations rapportées dernièrement dans la presse au sujet de son intention de quitter son poste.
Raouraoua s’est dit surpris par ces informations intervenues au lendemain de la défaite de la sélection algérienne au Nigeria, laquelle défaite a réduit sensiblement les chances des Verts pour se qualifier pour la troisième fois de rang au Mondial.
Le président de la FAF a rassuré ses pairs qu’il était quelqu’un qui ne fuit jamais ses responsabilités, pour reprendre ses propos. Mieux, il a rappelé qu’il était venu à la tête de la première structure footballistique algérienne avec un projet ambitieux, réussissant de loin à le réaliser, mais il y encore de bonnes choses à faire.
Autrement dit, l’homme souhaite tout simplement aller jusqu’au bout de ses ambitions. Cela devrait prendre encore du temps, et le prochain mandat serait une aubaine pour continuer l’œuvre déjà entamée depuis un bon bout de temps, sinon ça serait, à ses yeux, un véritable gâchis. Sur un autre registre, on apprend, selon la même source, que la FAF vient de perdre l’un de ses supports financiers importants. Allusion faite à Peugeot, dont les responsables ont émis le vœu de rompre le contrat qui les lie à la première instance footballistique nationale.
Le dossier a été d’ailleurs traité lors de la réunion du bureau fédéral samedi. Le président de la FAF Mohamed Raouraou a exposé à ses pairs les tenants et les aboutissants du dossier, avant que les membres du B.F n’acceptent la rupture du contrat entre les deux parties, comme souhaité par la société de l’automobile. Cependant, l’entreprise française est tenue de s’acquitter d’une forte amende, comme stipulé dans l’une des clauses du contrat.