La nuit de dimanche a été particulièrement explosive. Les habitants de villes ont certainement eu du mal à trouver le sommeil face a feu nourri des pétards qui retentissaient jusqu’à une heure tardive. L’air était difficilement respirable , tant il était chargé de l’odeur de poudre. La mafia des produits pyrotechniques aura eu, encore une fois, le dernier mot face aux velléités des autorités d’empêcher des milliards de dinars partir en fumée.
Pourtant, à en croire, Rezki Hennad, responsable de la direction de contrôles des Douanes, les quantités des produits pyrotechniques introduits frauduleusement sur le marché sont en baisse par rapport aux années précédentes pas moins de 70.millions de pétards sont déjà saisis, explique M.Hennad qui évoque d’autres opérations de saisies qui ne sont pas encore comptabilisées.
Le chiffre pourrait atteindre les 100. Millions d’ici la fin de l’année, alors qu’il est de 16 millions de pétards en 2015. Le responsable de douanes a exprimé sa « satisfaction » de constater une baisse de « la prévalence » des produits pyrotechniques par rapport aux années précédentes. C’est vrai que par rapport aux années précédentes, on constaté moins d’étals et les revendeurs n’ont pas essaimé comme d’habitude.
Il suffit juste de se rendre à la mosquée Ketchaoua de Bab El Oued, haut lieu de ce commerce pour constater la grise mine affichée par les revendeurs , réduits à refiler leur marchandise presque sous le meneau. « Cette année, c’est trés serré, la marchandise est limitée moi , j’ai dû me rendre à Tebessa pour chercher une petite quantité », confie , dépité Hadj Attou qui en veut aux autorités « d’empêcher les algériens de faire la fête »
le responsable des douanes confirme la baisse des quantités introduites ainsi que les mode opératoires des trafiquants. « Ils n’utilisent plus le conteneurs à 40 pieds, ils introduisent des petites quantité dans des containers de marchandises déclarées », explique M Hennad qui évoque aussi la filière de la frontière est du pays d’où des contrebandier parviennent encore à échapper aux mailles des flets des services douaniers et de sécurité.
Mais le responsables des douanes récuse les accusations de complicité entre contrebandiers , services de sécurité et contrebandier. En revanche , il admet qu’il est plus difficile d’éradiquer un phénomène qui s’est installé dans la société depuis des années. La tache des services de sécurité et douaniers est d’autant plus difficile que la demande est présente toute l’année;
« Aujourd’hui , on attend pas l’approche du Mawlid pour introduire des pétards, ils sont utilisé s dans les stades, pendant les mariages », fait valoir le responsable des douanes qui parle de mise en place d’ « approches nouvelles » en vue de combattre a mafia des produits pyrotechniques.