Dispositif n La DGSN a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la quiétude des citoyens en prévision de la nouvelle Dispositif n La DGSN a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la quiétude des citoyens en prévision de la nouvelle année.
«Comme à l’accoutumée, la DGSN a mis en place un nouveau dispositif sécuritaire, qui se traduit par un renforcement de patrouilles motorisées sur les grands axes routiers qui enregistrent une congestion de la circulation routière et aussi un fort taux de sinistres», a déclaré ce matin, Ahmed Nait El-Hocine, commissaire principal, sous-directeur à la prévention routière et à la circulation à la DGSN au micro de la Radio Chaîne III. Parallèlement, «il y a une modification du cycle du travail des unités qui est opéré notamment pour le 31 décembre 2015». Toutes les unités opérationnelles seront renforcées, spécialement pendant cette période de fin d’année, pour assurer la sécurité des –usagers notamment au niveau des salles de spectacles, des aires publiques, etc., a assuré cet officier. Invité à donner son avis sur le nombre élevé d’accidents de la route causant 4000 morts chaque année, l’hôte de la radio a répliqué : «On ne peut pas parler d’échec en matière de prévention. Certes, les chiffres sont alarmants, mais il y a quand même une certaine maîtrise du phénomène».
Pour étayer ses propos, il avance certains chiffres au niveau des zones urbaines relevant des compétences de la Sûreté nationale. Cependant, il impute la persistance des sinistres routiers à l’absence d’une véritable politique de sécurité routière et au retard à mettre sur pied un centre national de prévention et de sécurité routière.. «Les efforts entrepris actuellement par l’ensemble des secteurs le sont de manière disparate, ce qui manque aussi c’est une véritable politique de sécurité routière dont la mise en œuvre doit être confiée au Centre national de prévention et de sécurité routière». Le problème qui se pose est que ce centre ne dispose pas des moyens humains et matériels nécessaires pour concevoir une politique nationale de sécurité routière. La DGSN propose, en effet, «la création d’un organe sous la tutelle du ministère de l’Intérieur ou sous la chefferie du gouvernement qui permettra de fédérer l’ensemble des secteurs intéressés par la sécurité routière pour avoir une force d’exécution», puisque le pro-blème qui se pose maintenant en matière de sécurité routière c’est que toutes les décisions se déclinent au niveau local.
*Au sujet du Centre national de la sécurité routière (CNPR), M. Naït El Hocine propose qu’il soit mis sous tutelle du ministère de l’Intérieur afin de lui permettre de fédérer les efforts de l’ensemble des services chargés de veiller à la bonne application du code de la route. Outre ces insuffisances au niveau du dispositif réglementaire, l’invité de la radio revient sur les dernières mesures prises par la DGSN en matière de prévention, en premier lieu, le code de la route susceptible d’enrayer la prolifération des accidents de la route.
Samia Lounesannée.
«Comme à l’accoutumée, la DGSN a mis en place un nouveau dispositif sécuritaire, qui se traduit par un renforcement de patrouilles motorisées sur les grands axes routiers qui enregistrent une congestion de la circulation routière et aussi un fort taux de sinistres», a déclaré ce matin, Ahmed Nait El-Hocine, commissaire principal, sous-directeur à la prévention routière et à la circulation à la DGSN au micro de la Radio Chaîne III. Parallèlement, «il y a une modification du cycle du travail des unités qui est opéré notamment pour le 31 décembre 2015». Toutes les unités opérationnelles seront renforcées, spécialement pendant cette période de fin d’année, pour assurer la sécurité des –usagers notamment au niveau des salles de spectacles, des aires publiques, etc., a assuré cet officier. Invité à donner son avis sur le nombre élevé d’accidents de la route causant 4000 morts chaque année, l’hôte de la radio a répliqué : «On ne peut pas parler d’échec en matière de prévention. Certes, les chiffres sont alarmants, mais il y a quand même une certaine maîtrise du phénomène». Pour étayer ses propos, il avance certains chiffres au niveau des zones urbaines relevant des compétences de la Sûreté nationale. Cependant, il impute la persistance des sinistres routiers à l’absence d’une véritable politique de sécurité routière et au retard à mettre sur pied un centre national de prévention et de sécurité routière.. «Les efforts entrepris actuellement par l’ensemble des secteurs le sont de manière disparate, ce qui manque aussi c’est une véritable politique de sécurité routière dont la mise en œuvre doit être confiée au Centre national de prévention et de sécurité routière». Le problème qui se pose est que ce centre ne dispose pas des moyens humains et matériels nécessaires pour concevoir une politique nationale de sécurité routière. La DGSN propose, en effet, «la création d’un organe sous la tutelle du ministère de l’Intérieur ou sous la chefferie du gouvernement qui permettra de fédérer l’ensemble des secteurs intéressés par la sécurité routière pour avoir une force d’exécution», puisque le pro-blème qui se pose maintenant en matière de sécurité routière c’est que toutes les décisions se déclinent au niveau local. Au sujet du Centre national de la sécurité routière (CNPR), M. Naït El Hocine propose qu’il soit mis sous tutelle du ministère de l’Intérieur afin de lui permettre de fédérer les efforts de l’ensemble des services chargés de veiller à la bonne application du code de la route. Outre ces insuffisances au niveau du dispositif réglementaire, l’invité de la radio revient sur les dernières mesures prises par la DGSN en matière de prévention, en premier lieu, le code de la route susceptible d’enrayer la prolifération des accidents de la route.
Samia Lounes