Dans une révélation qui ne manquera pas de choquer les consommateurs, l’Organisation algérienne de protection et d’orientation des consommateurs et de son environnement (APOCE), a tiré la sonnette d’alarme concernant un produit frauduleux vendu sur le marché.
Sous l’apparence d’une huile capillaire de la marque Bio Hair, se cache en réalité… de l’huile de table ordinaire, destinée à la cuisson. Une tromperie d’autant plus grave que ce produit est vendu à un prix exorbitant, exploitant la confiance des consommateurs en quête de soins capillaires de qualité.
Le produit incriminé, conditionné dans des flacons de 125 ml, est vendu au prix de 2 500 DA. Un calcul rapide permet de mesurer l’ampleur de l’arnaque : selon l’APOCE, cela équivaut à « 2 millions de centimes le litre« , un montant faramineux pour ce qui n’est, en réalité, qu’une simple huile de table.
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À titre de comparaison, cette huile ne coûte que quelques centaines de dinars lorsqu’elle est vendue pour son usage initial.
De l’huile de table vendue comme soin capillaire ! Un scandale de contrefaçon mis en lumière par l’APOCE
Cette supercherie repose sur l’imitation de la marque Bio Hair, connue pour ses produits capillaires. Les contrefacteurs ont reproduit le design du flacon et l’étiquetage, trompant ainsi les consommateurs qui pensent acheter un soin capillaire de qualité.
Or, loin de nourrir les cheveux, ce produit pourrait même s’avérer nocif en cas d’utilisation régulière, étant donné qu’il n’a pas été formulé pour un usage cosmétique.
Face à cette situation, l’APOCE a lancé un appel urgent à la vigilance. L’organisation conseille aux consommateurs de prendre le temps d’examiner minutieusement les produits avant tout achat.
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Après une semaine d’enquête, l’APOCE a annoncé avoir identifié l’un des vendeurs impliqués dans la commercialisation de ce produit frauduleux. Cette avancée est un premier pas vers la lutte contre ce type de pratiques, mais l’organisation espère que des actions judiciaires seront engagées par l’entreprise lésée, Bio Hair, afin de dissuader les contrefacteurs et de protéger les consommateurs.