Un mois environ après le coup d’envoi officiel du championnat national de football inter-établissements universitaires (qui regroupe toutes les facultés, les écoles et les résidences universitaires), les étudiants n’ont disputé qu’une seule journée. Les raisons induisant les retards accusés sont multiples : boycott des étudiants, absence d’encadrement technique et timing défaillant, énumèrent des étudiants à l’université Alger 3. “Nous avons joué une seule rencontre, en l’absence des organisateurs, des arbitres et sans aucune assistance médicale. Personne ne sait exactement quand sera joué le prochain match”, nous disent-ils. Un étudiant, hébergé à la cité universitaire de Garidi (Kouba), révèle : “Nous avons perdu du temps pour constituer une équipe qui représentera notre établissement, mais à la surprise générale nous avons appris que la direction régionale a désigné directement la résidence universitaire de Ben Aknoun pour participer au deuxième tour de ce championnat, sans prendre la peine d’organiser des éliminatoires entre les établissements qui lui sont affiliés, ni même sélectionner les meilleurs joueurs. Nous devrions attendre jusqu’au mois de mai 2018, à l’occasion de la Journée de l’étudiant, pour être sur le terrain.”
A lire aussi