Le chantage est un moyen de persécution très souvent utilisé par les personnes malveillantes afin qu’elle puisse arriver à leurs fins. Un jeune de la ville de Ghardaia, on a été victime.
Selon le média Arabophone Ennahar, un groupe de personnes faisaient chanter un jeune homme grâce à une vidéo de lui qu’ils ont eu par le biais de la ruse.
Il faut savoir qu’au sein du groupe, il y a a une jeune femme qui a été envoyée afin d’appâter le jeune garçon et se procurer des photos ou des vidéos avec lui, qu’elle a remis à ses complices.
Ghardaia : les maîtres chanteurs appréhendés par la justice
Les maitres chanteurs avaient réussi leur coup, et grâce à la vidéo qu’ils ont pu obtenir et faisaient donc du chantage au jeune homme. Ils le menaçaient de publier ladite vidéo, en le mettant dans une position de faiblesse, l’obligeant donc à répondre à leur demande.
C’est dans ce cadre que les autorités de la wilaya de Ghardaia sont intervenues. Elles ont réussi à mettre fin aux menaces qui pesaient sur la tête du jeune homme, et une enquête a été ouverte. Plusieurs preuves ont été rassemblées grâce à l’exploitation des données disponibles sur les différents téléphones portables. L’enquête s’est soldée par l’arrestation de quatre (04) personnes, qui ont été présentées au procureur de la république près du tribunal de la même wilaya.
Tipasa : 6 personnes impliquées dans une affaire de menaces sur les réseaux sociaux
Même si les menaces et le harcèlement sont très souvent présents dans la vie réelle, cela défait parfois ce cadre et passe au monde virtuel. Les réseaux sociaux sont donc l’outil parfait pour les personnes malveillantes qui désirent en faire mauvais usage.
C’est dans ce contexte qu’un communiqué du tribunal de Cheraga fait part de l’implication d’un groupe de six individus dans une affaire de « menace, diffamation et chantage sur les réseaux sociaux ». En effets, elles ont été présentées ce mercredi 16 novembre 2022 devant le parquet du même tribunal à la suite d’une plainte déposée par la victime.
De plus, quatre autres personnes complices sont toujours en fuite, et n’ont pas encore été appréhendées par les autorités. Ils sont accusés, eux aussi, de diffamation « des signatures dans un cadre organisé transfrontalier, de contravention à la législation relative à la monnaie et au mouvement des capitaux de et vers l’étranger et de demande d’indus avantages ».