S’il est évident qu’après un mois d’attente nombre de familles n’ont certes pas attendu le feu vert du ministre pour garnir leurs mets de viande « suspecte » au moment où d’autres ont carrément préféré sacrifier toute ou des parties de la carcasse de leurs moutons de l’aïd, il n’en demeure pas moins que la tutelle continue de suivre le dossier de près, à en croire le chef du département agricole.
Ainsi, un peu plus d’un mois après la polémique née à la suite d’informations diffusées par nombre de quotidiens nationaux sur la viande des moutons de l’aïd, les résultats des analyses effectuées par trois laboratoires « fiables « selon M.Chelghoum ont révélé que la viande des bêtes mises en cause ne présentait finalement aucun danger pour le consommateur.
Au moment où de l’avis de familles concernées, « il faut être « charognard » pour consentir à consommer la dite viande tellement les odeurs et les couleurs des aliments mis en cause étaient répugnantes ».
Le ministre en visite de travail dans la capitale der l’Est a ainsi révélé que selon les premières conclusions des analyseseffectuées par trois laboratoires dont celui de la Gendarmerie nationale, des compléments alimentaires seraient mis en cause.
Ecartant une implication directe des éleveurs dans cette affaire, l’hôte de la ville des Ponts a laissé entendre qu’une utilisation abusive des dits produits notamment par des intermédiaires serait la principale cause.
Promettant au passage que toute la lumière sera faite et les responsables seront estés en justice dès que les résultats des investigations qui se poursuivent encore seront publiées par les enquêteurs.
Le ministre a par ailleurs révélé que la campagne engagée par ses services auprès des agriculteursles invitant à se déclarerau niveau de la CASNOS n’a pas eu les résultatsescomptés et que seuls 100 000 fellahs sont à ce jours affiliés à la caisse au moment où son départementenregistre près de deux millions de fellahs activant à travers le territoire national soit à peine 5% de l’ensemble des professionnels de la terre
Sur un autre volet, le ministre a donné à partir de Constantine le coup d’envoi de la saison agricole. Le choix de la capitale de l’Est n’est pas fortuit a dit l’hôte de la troisième ville du pays.
« Constantine a réalisé ces dernières années de bonnes récoltes » la wilaya a même réussi a sauver la saison agricole de l’année dernière avec la meilleure production après les affres de la sècheresse qu’ont connuesplusieurs de régions réputées pour leur rentabilité exceptionnelles à l’image de la wilaya de Tiaret qui, a dit le ministre, « a enregistré durant la saison 2015-2016 une faible production ».
Le chef du département de l’agriculture a, par ailleurs, émis le souhait que « le scénario de l’année dernière ne se réitère pas. » Il précisera d’ailleurs que pour se faire ses services ont » réquisitionné tous les moyens pour la réussite de cette saison. Spécialiste, ressources et moyens sont fin prêt, a-t-il dit, pour une intervention rapide en cas de sècheresse ».
Des propos appuyés par ceux de son homologue-accompagnateur, le ministre des Ressources en Eaux lequel a préciser que son département fera tout ce qui est en son pouvoir pour alimenter suffisamment en eau le département agricole.
Profitant de son passage à l’Est du pays le ministre de l’Agriculture n’a pas manqué de rappeler que le conflit entre les aarouch à la frontière entre les wilayas de Khenchela et Oued Souf est actuellement au centre de négociations entre les belligérants avec la contribution de trois ministères.