Le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, M. Abdesselam Chelghoum, a affirmé dimanche à Alger que l’Algérie était à l’abri de tous les risques des viandes brésiliennes avariées, en rassurant les consommateurs que toutes les mesures de contrôle avaient été prises.
Dans une déclaration faite à la presse en marge d’une Journée d’information sur la pêche, le ministre a indiqué que dès l’éclatement du scandale des viandes brésiliennes avariées suite auquel une vingtaine de pays ont suspendu leurs importations, des mesures préventives ont été renforcées par les autorités algériennes pour toutes les cargaisons de viandes en provenance non seulement du Brésil mais aussi de l’ensemble des pays fournisseurs de l’Algérie en viandes.
En outre, a poursuivi M. Chelghoum, son ministère a reçu, jeudi dernier, une note d’information de l’ambassade d’Algérie au Brésil dans laquelle il a été précisé la liste nominative des exportateurs brésiliens de viandes mis en cause et qui sont au nombre de quatre (4).
Selon lui, « des investigations et des enquêtes rigoureuses ont été déclenchées (par les services algériens habilités), toutes les cargaisons sont contrôlées et analysées par nos laboratoires, alors qu’un conteneur d’une capacité de 24 tonnes de viandes en provenance du Brésil a été gelé au niveau du port d’Alger et les analyses sont en cours ».
A ce propos, il a assuré que les analyses effectuées, jusqu’à ce jour, étaient négatives et que toutes les viandes mises actuellement sur le marché étaient saines.
Pour rappel, l’affaire de la viande brésilienne avariée a éclaté lorsque la police brésilienne a découvert la semaine dernière que des gros exportateurs de viande avaient corrompu des inspecteurs des services d’hygiène pour certifier de la viande avariée comme étant propre à la consommation.