Le premier responsable du secteur des énergies renouvelables en Algérie, Chams Eddine Chitour, révèle les raisons de l’échec du projet « Desertec ».
Lors d’une séance plénière ce jeudi au Conseil de la nation (Alger), le ministre de l’Énergie renouvelable est revenu sur les raisons du renoncement au projet Desertec, qui était prévu dans le cadre d’un partenariat entre l’Algérie et l’Allemagne.
« Desertec n’a pas vu le jour car, à l’époque, les banques avaient refusé de financer le projet, en raison de son coût d’investissement dépassant 450 milliards de dollars américains », a révélé Pr Chems Eddine Chitour.
Par ailleurs, le ministre a tenu à préciser que l’Algérie n’avait pas rompu son partenariat avec les Allemands. « L’Allemagne accompagnera l’Algérie dans le développement du domaine des énergies renouvelables« , a-t-il souligné.
Un nouveau projet avec l’Allemagne
Pr Chitour a fait savoir que l’Algérie s’apprêtait à lancer un nouveau projet d’énergies renouvelables en partenariat avec l’Allemagne.
Selon le ministre, ce projet vise à produire de l’hydrogène vert à partir de l’énergie solaire, qui pourrait remplacer le Gaz naturel à l’horizon 2030.
« Ce projet va permettre à l’Algérie de remplacer le gaz par l’hydrogène qui pourrait être commercialisé en Europe via des pipelines déjà existants », a-t-il expliqué.
Depuis sa nomination en juin dernier, Pr Chitour n’a cessé de proposer de nouveaux projets d’énergies renouvelables. Va-t-il réussir à les lancer ?
