Les habitants de la localité rurale d’El-Abadel, dans la commune de Harchoune, au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, viennent de tirer la sonnette d’alarme et interpellent, pour la énième fois, les pouvoirs publics à propos des eaux usées qui envahissent leur douar. Selon leurs témoignages, les eaux en question proviennent de la commune d’El-Karimia et stagnent dans plusieurs parties de la localité d’El-Abadel.
“Comme vous le voyez, toutes ces eaux usées, qui nous causent énormément de difficultés à tous les niveaux, s’accumulent au fil des jours dans plusieurs quartiers de notre village depuis plusieurs mois. Non seulement nos parcelles de terre cultivables sont inondées par ces eaux, mais aussi l’intérieur de nos habitations”, nous fait-on savoir sur les lieux. Les mêmes témoignages indiquent également que ces eaux sont à l’origine de la dégradation avancée du climat et de l’environnement dans toute la localité. Les odeurs fétides et les animaux nuisibles qui proviennent de ces eaux causent énormément d’ennuis aux habitants du village.
“Nous vivons continuellement cet état de saleté, le calvaire des maladies et de la pollution aussi. Nous ne pouvons plus travailler nos terres ni vivre dignement à l’intérieur de nos maisons en raison de cette désagréable situation qui envenime complètement notre atmosphère”, ajoutent encore nos interlocuteurs qui ne cessent de parler du danger écologique qui cible l’ensemble de leur douar. D’après leurs déclarations toujours, ces mêmes eaux augmentent sensiblement avec le temps et s’infiltrent facilement dans les puits d’eau potable utilisée par les habitants pour leur consommation. Ensemble, les mêmes plaignants souhaitent que des solutions immédiates soient trouvées à leur épineux problème “avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi nous exigeons aujourd’hui l’intervention du wali, car personne d’autre n’a voulu, à ce jour, prendre en charge notre cas”.