Les travaux d’évitement de la ville de Ténès sont pratiquement achevés. C’est à partir du Vieux-Ténès, à moins d’un kilomètre de l’entrée de la ville de Ténès, qu’un tronçon de route a été réalisé, ce qui permettra aux véhicules utilitaires d’accéder à Ténès plus facilement par ce deuxième accès. Il faut souligner que la ville ne dispose que d’un seul accès à double voie depuis son entrée sud et il est très fréquent que des embouteillages monstres se forment à longueur de journée, mettant ainsi à rude épreuve les automobilistes, particulièrement au cours de la saison estivale. Toutefois, il faut noter que cet évitement qui n’est pas ouvert aux poids lourds représente une alternative limitée pour les usagers de la route désirant rallier le littoral chélifien. Il existe un autre projet de déviation à partir de Sid-Akkacha sur une vingtaine de kilomètres passant par Flitta et aboutissant à Oued-Gseb à l’ouest de la ville de Ténès. Mais faute de finances (une enveloppe financière de 20 milliards de centimes), le projet a été mis en veilleuse en attendant des jours meilleurs.
Le désengorgement de la ville de Ténès ne pourra être définitif et total qu’avec la réalisation de l’autoroute Chlef-Ténès sur une longueur de près de 40 km, ce qui permettra une plus grande fluidité de la circulation notamment pour les gros camions fréquentant le port commercial de Ténès, qui pourraient y accéder plus facilement. Aujourd’hui, les travaux de cette autoroute à double voie se poursuivent à un rythme soutenu notamment à la suite de l’intervention du wali de Chlef au niveau des chantiers. Il avait relevé des «lenteurs considérables le long de la première tranche de 22 km reliant l’autoroute Est-Ouest à la commune de Bouzghaïa». A noter enfin que le groupe portugais en charge de l’exécution du projet n’a pas échappé, lui aussi, aux critiques du wali sur le retard relevé.