BRICS — La non-sélection de l’Algérie pour rejoindre les BRICS a fait l’effet d’une douche froide sur beaucoup de nos concitoyens. Une réaction somme toute prévisible, car l’adhésion a ce club fermé de puissances émergentes constituait l’une des principales ambitions de notre pays et de son président pour l’année 2023.
Tout de suite après l’annonce des 6 pays invités à intégrer les BRICS en 2024 (Iran, Argentine, Égypte, Éthiopie, Arabie Saoudite, Émirats arabes unis), une question revenait sur toutes les lèvres : selon quels critères les dirigeants du groupe ont fait leur choix ? Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné ce soir la réponse.
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Lors d’une conférence de presse tenue hier (jeudi 24 août) à l’issue du sommet des BRICS en Afrique du Sud, le MAE russe a ainsi indiqué que « les considérations les plus importantes pour accepter l’adhésion d’un pays candidat étaient son prestige, son poids (politique), et bien sûr, sa position sur la scène internationale ».
Sergueï Lavrov a ensuite expliqué que parmi les idées communes aux pays des BRICS et leurs alliés se trouvent la nécessité de bâtir un monde multipolaire, de rendre les relations internationales plus justes et d’accroître le rôle du sud dans les mécanismes de gouvernance mondiale.
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Concernant la crise au Niger, le chef de la diplomatie russe a rejoint la position de l’Algérie sur les méfaits du recours à la force. « Je ne pense pas qu’une invasion (militaire) profiterait à qui que ce soit », a-t-il déclaré au cours de la même conférence de presse. « Cela conduirait à un désastre pour nombre de pays et des milliers d’habitants », note-t-il encore.