Le tribunal criminel d’Alger a condamné ce soir Chouaib Oultache à la peine capitale. Le tribunal a retenu contre l’accusé tous les chefs d’inculpation : homicide volontaire avec préméditation et tentative d’homicide volontaire avec préméditation et détention illégale d’une arme à feu et des munition.
Le Procureur général avait requis en fin d’après-midi la peine de mort contre Chouaib Oultache, l’assassin présumé de l’ancien directeur général de la sûreté nationale Ali Tounsi, à la deuxième journée du procès de cette affaire.
En début de journée, les éléments de la garde rapprochée et le médecin légiste avaient accblé Oultache. Le medecin légiste a été n ne peut plus clair.
‘ex-DGSN, Ali Tounsi a affirmé pour sa part, que ce dernier était mort de deux balles dans la tête.
« Ali Tounsi est mort de deux balles dans la tête, la première a été reçue dans la joue gauche et la deuxième lui a traversé le crâne », a précisé le médecin légiste.
Contrairement aux déclarations d’Oultache, « le cadavre ne comporte aucune trace de balle au niveau des membres supérieurs ou inférieurs », a-t-il ajouté.
Lors de son audition au deuxième jour du procès de Chouaib Oultache, poursuivi pour « homicide volontaire avec préméditation, tentative de meurtre et détention d’une arme à feu sans autorisation », le médecin légiste a précisé que la victime était en position assise et penchée sur son bureau, lorsqu’il a reçu des deux balles « par dessus » la tête.
Selon l’expertise de la médecine légale, Dr. Rachid Belhadj a affirmé que « l’examen approfondi du cadavre a révélé l’existence d’une fracture au niveau des vertèbres cervicales de la victime, preuve que les balles avaient été tirées d’en haut ».
Pour sa part, Oultache a maintenu ses déclarations lors de l’audience, affirmant que les balles qui ont causé la mort de Tounsi ne provenaient pas de son arme et qu’il l’avait juste blessé à la main.