En effet, les différents acteurs publics et privés, de la scène financière nationale œuvreront alors à la faveur de cette alternative à recueillir l’argent qui dort au fond des abysses du circuit tentaculaire de l’informel, voire qui végète dans les portefeuilles des ménages. L’on évoque, désormais, “L’inclusion de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux tout en respectant une parfaite étanchéité entre les “genres” en vue d’un financement participatif des institutions financières, l’objectif étant d’élargir le spectre du financement dans le pays”. C’est ce qui ressort du Symposium portant “Finance islamique : Enjeux et Opportunités pour l’économie nationale” qui se poursuit les 24 et 25 novembre au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger. Des sommités nationales et mondiales, notamment de Malaisie, de France, de Tunisie, du Maroc…participent à cet évènement. Première du genre, cette rencontre professionnelle a cette particularité de regrouper toutes les parties prenantes du secteur de la finance et de l’assurance et de leur permettre de rencontrer des experts de renom aussi bien nationaux qu’étrangers venus de neuf (09) pays. Ce rendez- vous bénéficie du soutien de la Banque Islamique de Développement (BID) en tant que sponsor Gold, et à côté de neuf (09) autres sponsors que sont l’AGB Bank, Salam Bank, Al Baraka Bank, la Trust Bank, Salam Assurance Algérie, la CNEP Banque, Cash Assurance et BADR Bank. Le but du Symposium algérien de l’assurance et de la finance islamique SAAFI 2018 est de procéder à un benchmark par pays sur les différentes expériences, de succès ou d’échecs, observés à travers le monde dans l’implémentation de la finance islamique pour en tirer les meilleurs enseignements et mesurer ses retombées et ses apports à l’économie nationale.
Face à la chute des prix de l’or noir, l’Algérie accélère le pas pour entrer davantage dans la finance islamique qui se présente comme une solution alternative au modèle classique.
Ismain