D’après le rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur l’Algérie, la nouvelle stratégie économique de l’Algérie comporte « de sérieux risques ».
La production algérienne est faible et caractérisée par une faible flexibilité, « les injections de liquidités alimenteront la demande d’importations », selon les auteurs du rapport pour qui « la réponse à cette demande dépendra de l’efficacité des nouvelles barrières commerciales, mais les tensions qui ne pourront être apaisées via la balance des paiements (ce qui entraînerait une baisse encore plus importante des réserves) viendront alimenter d’avantage l’inflation ».
La limitation des importations et la sur-taxation de celles-ci pourraient réduire l’offre « sur des pénuries pour certains produits », affirment les auteurs du rapport « les attentes en matière de salaire et de prix pourraient s’ajuster rapidement et se renforcer mutuellement ». Les salaires et les prix s’adapteront l’un à l’autre, en augmentant indéfiniment. Ainsi « les autorités pourraient alors se trouver obligées de recourir au financement monétaire au cours des années suivantes, ce qui risquerait d’entraîner l’économie dans une spirale inflationniste »