Cinquantenaire de l’indépendance nationale : Un programme culturel prometteur

Cinquantenaire de l’indépendance nationale : Un programme culturel prometteur

Le programme des festivités de célébration du 50e anniversaire de l’indépendance du pays, prévues du 5 juillet 2012 au 5 juillet 2013, est le thème central d’une conférence donnée par le Dr Djamel Yahiaoui, directeur du Centre national d’études et recherches sur le mouvement national et la Révolution de Novembre (CNERMN/RN), dimanche dernier à l’hôtel Mouflon d’or de Ben Aknoun. Organisée par le Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), la rencontre a également permis aux nombreuses personnalités nationales scientifiques et culturelles présentes, à leur tête le Dr Mohamed Larbi Ould Khalifa, président de l’institution et fraîchement élu à l’APN, de rehausser par leur présence la cérémonie de remise du prix du CSLA, au titre de sa 6e édition (2010-2012). Après avoir observé une minute de recueillement à la mémoire du défunt Mohamed Yahiaten, brillant traducteur du CSLA, Dr Yahiaoui a pris la parole pour rappeler les efforts déployés par la commission nationale de préparation des festivités de célébration des fêtes et journées nationales, où siège également le CNERMN/RN, avant de mettre en exergue le programme riche et complet mis en place à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance nationale. Dans ce contexte, il a fait part de l’existence d’un important fonds documentaire sur l’histoire de l’Algérie, et particulièrement Mouvement national et la Révolution de Novembre, constitué d’un grand nombre d’ouvrages et de documents historiques, en arabe et en plusieurs langues étrangères, de films et de documentaires sur les batailles et héros de la Révolution de Novembre, sans oublier les innombrables mémoires et thèses d’histoire, existant au niveau des diverses universités du pays. Le directeur du CNERMN/RN devait ensuite ajouter que des efforts sont déployés à cette occasion pour rééditer les anciens numéros des journaux El Bassaïr et El Chihab de l’Association des ulémas, et ceux d’El Moudjahid, ainsi que les mémoires de fins d’études universitaires au niveau des 22 départements d’histoire du pays, en faisant part de la découverte de 60 thèses inédites au niveau des 3 grandes universités du pays.

L’organisation de concours culturels sur la résistance populaire, de colloques internationaux portant sur les nombreux amis de la Révolution et d’autres à caractère national traitant des crimes coloniaux sont prévus, précise Dr Djamel Yahiaoui, en ajoutant que les écrits laissés par les auteurs étrangers sur la lutte de libération ont requis également l’attention de la commission nationale qui compte les traduire en plusieurs langues dont l’arabe.

C’est le cas aussi de la réalisation de films et documentaires sur l’histoire de la Révolution de Novembre et la diffusion de ceux réalisés par les étrangers sur la lutte de libération, qui seront programmés durant cette période de célébration.

Bref, voilà un programme ambitieux qui contribuera certainement à sensibiliser la jeunesse sur l’histoire de la glorieuse Révolution de Novembre et les importantes réalisations de l’Algérie durant les 50 dernières années.Organisé chaque deux ans, le prix du CSLA, qui est doté de 100 millions de centimes (il sera doublé en 2014), a vu la participation d’une trentaine de travaux de recherche, provenant de candidats (es) issus de diverses universités du pays. Le premier prix est revenu à Hayes Lashef de Maghnia, pour son recueil de terminologie arabe, alors que Chamsia Kheloui (Oran) a décroché son prix pour sa mise au point d’une technique de lecture rapide. Le troisième prix a été remporté par Ghazi Athmanine (Médéa) pour son recueil de terminologie du pétrole et du gaz, tandis que Mohamed Hazi (Bouira) s’est illustré par un ouvrage en théorie mathématique.

Le cinquième et dernier prix est revenu à Djamel Eddine Gouaïche de l’université de Mostaganem.

Mourad A.