C’est lors du Festival du film francophone d’Angoulême que le long métrage de Mohamed Hamidi, « citoyen d’honneur » a été découvert.
Au-delà du casting qui regroupe de nombreuses personnalité comme Kad Merad, Oulaya Amamra et bien d’autres, le scénario interpelle assez vite. Malgré un air de comédie, le film met en avant un aspect très « concret » et assez dur : l’Algérie vue par un ressortissant qui revient sur le territoire.
En effet, le réalisateur met en scène Kad Merad qui incarne un prix Nobel de littérature « Samir Amin » qui est invité par sa ville natale notamment la ville de Sidi Mimoun en Algérie pour y être décoré. L’acteur principal est en panne d’inspiration et accepte donc une invitation envoyée par la municipalité de la ville. Il revient dans son pays d’origine qu’il avait quitté quarante ans plus tôt, lorsqu’il n’avait que la vingtaine.
L’écrivain franco-algérien n’est pas « accueilli à bras ouverts par tous les habitants » et le « choc des cultures » est frappant. Entre misère sociale, corruption, et autres caractères sociaux c’est sous le ton de l’humour que le réalisateur peint un portrait du décalage que peut percevoir une personne ayant connue l’Algérie d’avant et celle du présent. Selon une entrevue accordée à 20 minutes, Mohamed Hamidi explique que « ce voyage permet au héros de réconcilier l’Algérie d’hier et celle d’aujourd’hui ».
Qui est Mohamed Hamidi, ce réalisateur franco-algérien ?
Mohamed Hamidi, est un metteur en scène, scénariste et réalisateur franco-algérien. De plus, c’est le directeur artistique du Marrakech du rire et écrit même de nombreux sketchs pour certains humoristes.
Il est aussi connu pour être le réalisateur de « La Vache » en 2016, puis le film « Jusqu’ici tout va bien » en 2019.
Son film « La Vache » ne remporte d’ailleurs pas moins de trois prix au festival international du film de comédie de l’Alpe d’ Huez 2016. En effet, il a reçu le Grand prix, le prix du public et le prix d’interprétation pour l’acteur principal.