Pour se conformer à la norme antipollution Euro 6, la Citroën C5 ne fait pas dans la dentelle. Elle supprime tous ses moteurs essence et ne conserve que deux diesels BlueHDi, avec 150 ch au bas mot.
Après un début de carrière nettement plus prometteur que sa devancière, la C5 s’est essoufflée. Privée de lifting important, elle s’est seulement classée cinquième de sa catégorie en France en 2014, avec 8.032 exemplaires écoulés. Sa cousine Peugeot 508 a trouvé 10.000 acheteurs de plus sur la même période, et même la Renault Laguna a fait beaucoup mieux. Faute d’avoir prévu une remplaçante, Citroën s’est donc résolu à laisser sa familiale vivoter. Mais la marque lui offre tout de même deux nouvelles mécaniques, histoire de pouvoir continuer à la commercialiser encore quelques années, malgré l’arrivée de la norme antipollution Euro 6 en septembre.
Désormais bien connus, les 2.0 BlueHDi 150 et 180 débarquent en effet sous le capot de la C5, à la place des HDi 140 et 160. Le premier s’associe à une boîte manuelle, alors que le second est épaulé par une transmission automatique six rapports EAT6. Outre une puissance accrue et un filtre à NOx de type SCR, ces deux diesels promettent une consommation en baisse, qui leur permet d’échapper à tout malus. Sans trop augmenter les tarifs, qui démarrent à 31.400 € pour le BlueHDi 150 (31.200 € auparavant) et 35.000 € pour le BlueHDi 180, seulement proposé à partir du quatrième niveau de finition Hydractive Confort, doté d’emblée de la suspension hydropneumatique. En revanche, la gamme se résume désormais à ces deux moteurs : le petit diesel e-HDi 115, le musclé 2.2 HDi 200 ou les blocs essence disparaissent sans être remplacés.