Dans les pays qui ont compris que, l’éducation, la formation et l’enseignement supérieur, sont les sources de mains d’œuvres qualifiées, de savoir-faire , d’innovation en termes de technologie et de recherche scientifique et social, permettent d’asseoir un développement économique et social libre et indépendant et propre à soi, et cela en mettant beaucoup d’investissements dans ces trois secteurs susmentionnés.
Mais, ce n’est pas le cas chez-nous en Algérie particulièrement et en Afrique en général. Puisque, selon le dernier classement en date, publié par le site spécialisé dans le classement des universités dans le monde webometrics, les universités algériennes figurent dans les derniers rangs mondiaux et absente dans le top dix des universités africaines.
A l’échelle mondiale, les deux meilleures universités algériennes les mieux classées sur les 113 universités nationales notées, sont l’Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbes et l’Université des Sciences et Technologies Houari Boumediene d’Alger, qui occupent respectivement la 2341 et 2345 places, et dans le même sillage, ce sont les universités algériennes qui ferment la marche du rang mondial avec notamment les écoles normales supérieures de Mostaganem, de Béchar et de l’Université de Chlef qui occupent respectivement les 27 634, 27 714 et 27 764 places, sur les 28 000 universités classées par le site américain spécialisé.
Toujours au niveau mondial, le top des universités africaines les mieux classées, on retrouve les universités sud-africaines à leur tête l’Université de Cap Town qui est classée à la 303ème place mondiale, l’Université de Witewatersrand (471), l’Université de Stellenbosch (475), l’Université de Pretoria (545), l’Université de Kwazulu Natal (675), l’Université du Caire (743), l’Université de Wester Cape (930), l’Université de Johannesburg (970), selon la même source.
Au niveau africain, 1497 universités africaines sont notées par le site, et c’est le même scénario pour les universités algériennes. Même si 13 universités nationales figurent dans le top 100 des universités continentales, la meilleures, elles sont loin des premiers rangs, avec la 39ème place pour l’Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbes, et 40ème pour l’USTHB d’Alger, l’Université des frères Mentouri de Constantine occupe le 52ème rang africain. Sur le même plan continental, ce sont les universités sud-africaines qui occupent le haut du podium, avec un top 5, cent pour cent sud-africain.
Toutefois, ce sont les mêmes universités qui clôturent le classement tant au niveau mondial qu’au niveau africain. Ainsi, l’école normale supérieure de Mostaganem arrive à la 1489ème place, suivie de l’Université de Chlef qui occupe le 1494ème rang, et la dernière place du classement revient à l’école normale supérieure de Béchar qui est classée 1497ème.
Par ailleurs, selon le site Webometrics, «certaines universités algériennes ne possèdent même pas de site Internet, alors que d’autres qui en ont, ne prennent même pas la peine de le mettre à jour », ajoutant que «ces pratiques pénalisent non seulement le rang des universités, mais aussi diminuent considérablement leur visibilité dans les moteurs de recherche et, plus important encore, leur impact mondial sur Internet, ce qui renseigne sur la mauvaise qualité de l’enseignement et de la recherche scientifique».