L’Institut Choiseul, think tank français,pour la quatrième année consécutive, a établi un classement des futurs grands décideurs économiques africains.
Depuis 2014, l’Institut Choiseul établit un classement des 100 premiers décideurs économiques africains de moins de 41 ans.
Tout d’abord :
Basil El-Baz ,déjà présent dans la sélections de 2015,occupe la tête du classement. Après des études à Harvard, ce fils de la bourgeoisie égyptienne a conçu la première usine d’ammoniac de son pays au milieu des années 2000.
Kabiru Rabiu , nigérien en deuxième position,, héritier du groupe familial BUA, puis la Sud-Africaine Zukie Siyotula, ex-patronne de Thebe Capital.
Les Marocains sont les plus nombreux avec 8 représentants, suivis des Algériens et des Ivoiriens (6 chacun), des Gabonais, des Rwandais, des Tunisiens (3), des Sénégalais, des Congolais (RDC), des Camerounais et des Mauriciens (2). Au Total, 32 nationalités sont représentées.
Dans cette slection,le secteur financier (banque, société d’investissement, assurance) est le mieux représenté :(18 décideurs sur 100), devant l’énergie (15), l’agrobusiness et les technologies de l’information (13 chacun), puis le BTP (9).
Certaines grimpent en 2017 de manière significative, à l’image de l’Algérien Sami Agli dont l’importance du groupe familial a été réévaluée (39ème, +39 places),d’autres par contre,reculent sensiblement. C’est le cas de la Tunisienne Safia Hachicha (71ème, moins 56 places), qui a quitté la société d’investissement Swicorp (plus d’un milliards d’euros sous gestion).