Les conflits culturels entre les Algériens et les Marocains ne sont pas encore finis ! En effet, la chanteuse syrienne Assala Nasri a suscité une grande controverse sur les réseaux sociaux. Et ce, après avoir porté un bijou traditionnel algérien dans son dernier clip. Il s’agit de Khit Errouh, l’un des plus beaux bijoux de la femme algérienne. À vrai dire, ce n’est pas ce détail qui a suscité la colère des Algériens. Mais plutôt le fait de porter un accessoire traditionnel algérien lors d’un duo avec une chanteuse marocaine !
Pour rappel, la chanson intitulée « Sid Lghram » est un duo avec l’artiste marocaine Asma Lmnawar, qui a été lancé il y a deux jours maintenant. On notera également que ladite chanson est interprétée en marocain. En fait, les Algériens estiment qu’il est question, encore une fois, d’une atteinte au patrimoine culturel algérien. Dans le détail, il s’agit d’une induction en erreur quant à l’origine de ce fameux bijou.
Dans ce sillage, il est à noter que Khit Errouh, autrement dit, Zerouf dans les régions de l’ouest, est un accessoire que la femme algérienne porte depuis plusieurs années. C’est un type de ferronnière composé de petites pierres en forme de gouttes. D’ailleurs, les femmes algériennes le mettent avec des tenues traditionnelles. Notamment, le Karako algérois et Chedda.
Les Algériens sortent du silence
Effectivement, les Algériens ne sont pas restés indifférents par rapport à cette affaire. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont fait savoir que ledit accessoire est d’origine algérienne. D’ailleurs, l’espace dédié aux commentaires sous la vidéo a été envahi par ce genre de commentaires.
En fait, certains utilisateurs des réseaux sociaux se sont interrogés sur le but de porter un accessoire algérois dans un clip marocain ! Ainsi on peut lire : « Chaque jour, nous nous réveillons sur un nouveau vol de notre patrimoine par certains ». Ou encore : « Nous ne savons pas quel est le lien entre nos traditions et ce clip ».
En fait, les autorités responsables doivent prendre des mesures pour lutter contre ces attaques qui touchent au patrimoine algérien depuis plusieurs années. Notamment, en inscrivant les éléments de notre culture auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).