Signature de deux conventions de formation
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé que «plus de 75% des petites entreprises entrant dans le cadre du dispositif d’aide à la création de micro-entreprises, ANSEJ et CNAC, ont pu payer leurs dus aux banques».
M. Ghazi a démenti, toutefois les informations faisant état de poursuites judiciaires à l’encontre des créateurs de micro-entreprises affirmant qu’«il est plutôt question de venir en aide aux jeunes éprouvant des difficultés pour poursuivre leurs activités, notamment pour le payement de leurs dettes».
En effet, selon lui, «Le ministère se place comme intermédiaire entre les porteurs de projets, et les banques afin que celles-ci leur octroient des facilités et des arrangements de paiement. Mais les entreprises qui ne veulent pas payer leurs dettes, la loi s’applique à leur encontre» a-t-il précisé, hier, lors d’un point de presse en marge de la clôture de la conférence régionale sur la coopération Sud-Sud dans le domaine de la protection sociale, organisée par le ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale en partenariat avec le bureau international du travail (BIT).
Le ministre a toutefois, insisté sur le fait qu’il faut faire la différence entre la suppression des pénalités de retard pour ce qui concerne la Caisse nationale de la sécurité sociale et les dettes des bénéficiaires de crédits avec les banques. «Il n’y aura pas de mesures pour pénaliser ces jeunes. Par contre il y aura des mesures pour rééchelonner la dette pour l’ANSEJ et la CNAC» rassure t-il.
Pour ce qui concerne le nouveau projet de loi sur le Code du travail qui vise «à conforter et à consacrer les droits des travailleurs», le ministre a rappelé que le texte se trouve actuellement au niveau des partenaires sociaux (syndicat et patronat) pour enrichissement.
«Il faut d’abord regrouper des représentants du ministère du Travail et des partenaires sociaux afin d’élaborer la nouvelle mouture du projet de loi pour son adoption», a-t-il fait savoir, en précisant que ce projet sera présenté devant le gouvernement par la suite, en 2016.
Par ailleurs, et pour ce qui concerne le projet de généralisation du système de la carte électronique de l’assuré social Chifa, celui-ci semble avoir atteint un niveau de concrétisation appréciable si l’on se fie aux chiffres livrés par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi. Selon le ministre, le nombre de cartes distribuées est de l’ordre de 11 millions pour près de 35 millions de bénéficiaires en 2015.
«C’est une expérience que nous avons tenue à transmettre à nos partenaires sud-africains pour leurs faire part de l’expérience algérienne en matière de la sécurité sociale de la population», souligne le ministre.
Il a souligné que l’Algérie a attribué une aide d’un million de dollar au BIT lors d’une convention relative au programme de financement de la coopération Sud-Sud en matière de dialogue et de protection sociale qui a été signée à Biskra, le 14 octobre dernier.
Cette convention a été signée au terme des travaux de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat) par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et le directeur général du BIT, Guy Ryder, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de membres du gouvernement, du Secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd ainsi que de responsables d’organisations patronales.
Signature de deux conventions de formation
Deux convention de formation entre l’Ecole supérieure de la sécurité sociale d’Alger et deux caisses de sécurité sociale mauritaniennes et celle entre la CNAM et la Caisse nationale de la sécurité sociale ont été signées . Ces conventions interviennent pour la formation du personnel des pays qui n’ont pas d’expérience en matière de protection sociale.
En second lieu, en ce qui concerne la coopération Sud-Sud (régionale), il a été question du renforcement de la coopération régionale déjà existant en matière de sécurité sociale (UMA-CEDEAO), l’échange des bonnes pratiques, coordination et harmonisation des règles en matière de communication sociale.