Un colloque international consacré à la littérature algérienne, animé par des universitaires algériens et des spécialistes japonais et sud-coréens, se tiendra les 25 et 26 mars à l’université de Tokyo, annonce mardi le ministère de la Culture dans un communiqué.
Organisé par la Société japonaise de littérature maghrébine et le Département des études littéraires contemporaines de l’université de Tokyo en collaboration avec l’association coréenne de littérature maghrébine, ce colloque est consacré aux les oeuvres de Assia Djebar et Mouloud Feraoun, deux grandes figures de la littérature algérienne.
Des conférences et tables rondes seront conjointement animées par des universitaires algériens, japonais et coréens au Campus Hongöô de l’université de Tokyo.
Mouloud Feraoun, assassiné en mars 1962 par l’OAS (Organisation de l’armée secrète), est l’auteur de plusieurs ouvrages traduit en arabe notamment, dont « Les Chemins qui montent » (1957) et « Le Journal 1955 à 1962 », publié à titre posthume.
Décédée en 2015, Assia Djebar a publié plusieurs romans traduits dans une trentaine de langues, notamment vers l’anglais, à l’instar de « L’Amour, la fantasia » (1985), « Vaste est la prison » (1995) et « Le Blanc de l’Algérie » (1996).
Le colloque international sur la littérature algérienne est organisé à la suite de la traduction vers le japonais de l’oeuvre « Le fils du pauvre » de Mouloud Feraoun par la l’universitaire japonaise, Etsuko Aoyagi.